EEst-ce le début d’une désescalade entre la France et l’Algérie après la poussée d’animosité de ces dernières semaines, la plus virulente depuis deux décennies ? Jean-Noël Barrot veut le croire, sans en être tout à fait certain. « Ni la France ni l’Algérie n’ont intérêt à des tensions durables. » a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, mercredi 15 janvier, devant l’Assemblée nationale, tout en déplorant la récente « postures d’hostilité » d’Alger : refus de réadmettre sur son sol un influenceur algérien expulsé le 9 janvier de France pour propos violents, arrestation mi-novembre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, etc.
Toute perspective d’apaisement reste cependant subordonnée aux équilibres internes au sein de l’exécutif français, où règne une certaine cacophonie sur l’Algérie. Evidemment, M. Barrot, qui entend restaurer les prérogatives du Quai d’Orsay sur ce dossier crucial de politique étrangère, ne partage pas l’approche de deux autres ministres, Bruno Retailleau pour l’intérieur et Gérald Darmanin pour la justice, partisans de représailles sur Pouvoir algérien. Loin de « effets de poignée et de planche »a déclaré M. Barrot, jeudi sur RTL, en allusion aux propos maximalistes de ses deux collègues, la France a « intérêt à aplanir les difficultés ».
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