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cinquante ans après la loi Veil, la peur d’être jugé reste le principal obstacle à l’avortement

Mailler le plus finement possible le territoire afin de faciliter au maximum le recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) : tel est l’objectif du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, territoire historiquement engagé dans la lutte pour les femmes. de se débarrasser de leurs corps. La collectivité finance 54 places — centres de protection maternelle et infantile (PMI), centres de santé municipaux, hôpitaux hors AP-HP, mouvement du planning familial, etc. — pour un budget d’environ 4,7 millions d’euros. Et les femmes en sont conscientes.

A l’occasion des 50 ans de la loi Veil sur l’IVG, le département publie une enquête Ifop sur la perception de ses habitants sur l’accès à l’IVG en Seine-Saint-Denis. On apprend que 93 % des femmes interrogées pensent que la légalisation de l’avortement est « une bonne chose » et 80 % d’entre elles estiment qu’« il est facile d’accéder à l’avortement à proximité de chez soi ». Pour ces deux chiffres, c’est plus qu’au niveau national.

 
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