Mais tout cela, c’était avant de réunir autour d’une même table les présidents de la N-VA, du CD&V, du Vooruit, du MR et des Engagés pour, notamment, trouver plus de 23 milliards d’euros d’économies. Une montagne budgétaire et un effort vertigineux et inédit. Leurs relations interpersonnelles sont très dégradées. Et le fait que leurs positions varient d’un jour à l’autre, selon les sujets abordés, les projets de textes à parcourir, les nœuds gordiens à démêler, les trophées à partager et les nombreux serpents à avaler, n’aide évidemment pas. des choses. La grande chose qui manque dans ces discussions n’est autre que la confiance. Elle est nul. Totalement inexistant. Entre Conner Rousseau et Georges-Louis Bouchez, notamment, il n’y a pas seulement de profondes différences idéologiques, il existe une réelle méfiance. De ce fait, presque toutes les mesures du « super-score » socio-économique sont lues, relues, contestées, amendées et remises en question. Bien sûr, tant qu’il n’y a pas d’accord sur tout, il n’y a d’accord sur rien, mais cette ambiance n’augure rien de bon pour l’avenir, et fait déjà réfléchir un peu comme Vivaldi.
Les entreprises belges ne sont pas encore enthousiasmées par le menu de la coalition Arizona : « Nous demandons d’appliquer une règle très simple »
Désormais, il est clair que l’Arizona sera un champ de mines où les coups bas, les désaccords, les critiques et les ukases l’emporteront sur les réformes nécessaires. Que les présidents de partis en fassent partie ou non, tant que la méfiance règnera, ce gouvernement ratera son objectif, et donc son ambition.
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