Près de Grenoble. Les 450 salariés de cette usine en danger arrêtent la grève

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Depuis le 23 octobre, près de 450 salariés de l’usine chimique ont Vencorexsitué sur le site de Pont-de-Claix (Isère), a levé le piquet de grève. En cause : les salariés de Vencorex sont menacés de perte de leur emploi depuis la mise en redressement judiciaire début septembre.

Mais après une longue impasse, la manifestation a finalement pris fin après 63 jours. Les trois syndicats de l’entreprise (CGT, CFDT, CFE-CGC) ont signé ce mardi 24 décembre 2024 un protocole de fin de conflit avec la direction.

Indemnité de 40 000 euros et maintien des salaires pendant un an

Ainsi, les grévistes reprendront du service en janvier. En contrepartie, les salariés, toujours menacés par un plan de sauvegarde de l’emploi, ont reçu plusieurs garanties de la part de leur direction.

En effet, l’indemnisation de 40 000 euros par personne et le maintien des salaires pendant 12 mois aurait été promis. Malgré les compensations, l’avenir des salariés au sein de l’entreprise n’est pas plus clair.

“Il y a ce goût amer”

« Il y a ce goût amer de se dire qu’on va perdre son emploi, malgré la signature d’indemnisations. Mais ce sont des choses insignifiantes. Parce que, pour la plupart, nous sommes encore jeunes”, a réagi Philippe Gaudetechnicien de fabrication et délégué syndical CGT, dans des propos rapportés par France 3.

Et ce dernier de conclure : « Il va falloir retourner sur le marché et se battre pour trouver un travail qui corresponde à notre mode de vie. Aujourd’hui, nous avions un certain salaire, ce n’est pas sûr que nous pourrons à nouveau avoir le même.

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