Par
Julien Saliou
Publié le
24 décembre 2024 à 16h37
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Au tribunal correctionnel de Brest, mardi 24 décembre 2024, un homme de 34 ans. Il devait répondre d’un fait commis le 20 décembre dans la ville du Ponant.
Ce vendredi-là, vers 18h45, la police est intervenue suite à un appel d’une femme. Sa voisine venait de se réfugier chez elle, après avoir été victime de violences de la part de son compagnon. Ce dernier a été rapidement interpellé.
Entre son interpellation et son arrivée en garde à vue, l’homme n’a eu aucun arrête d’insulter la police. Certains se font même cracher dessus à plusieurs reprises.
“Quand on ne bois pas, tout va bien”
La victime a déclaré aux enquêteurs que son petit ami l’avait frappée avec des ustensiles de cuisine.
Au moment de cette dispute, le couple était ivre. Ce que le prévenu n’a pas nié devant le tribunal. « J’avais bu sept ou huit bières fortes dans l’après-midi. Quand on ne bois pas, tout va bien. Sinon, il y a beaucoup de cris. »
Malgré l’insistance du procureur, le trentenaire n’a jamais franchement reconnu les violences physiques subies par sa compagne. «Nous nous sommes poussés. Je ne me souviens pas de l’avoir frappé. » La victime présentait toutefois des marques au cou, comme en témoigne une photo prise le soir même.
Son attitude envers la police ? Le prévenu s’est, une fois de plus, montré peu communicatif. ” LE cracher dans un véhicule de policeque veulent-ils dire ? Ne sommes-nous pas en signe de mépris, de dédain ? », a relancé le président. Sans obtenir de réponse claire.
“Cette affaire est triste”
L’homme a déjà un lourd casier judiciaire. Ses démêlés avec la justice se sont accélérés il y a trois ans. « Au moment de mon séparation d’avec la mère de mes deux enfants. Depuis, je glisse avec de l’alcool. »
Le natif de Quimper a déjà suivi plusieurs cures pour arrêter de boire. En vain. Il avait prévu d’en démarrer un nouveau le 30 décembre.
« Cette affaire est triste. C’est une histoire classique, avec une consommation d’alcool qui dégénère», a regretté le procureur, soulignant que le prévenu comparaissait pour la troisième fois pour des faits d’outrage et de rébellion.
Il a requis douze mois de prison, plus la révocation de deux mois de probation.
Le tribunal a été un peu moins sévère, condamnant le trentenaire à huit mois de prison et à la révocation de deux mois avec sursis. Il dix mois de prison pour être exécuté.
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