La promesse de campagne
Au centre de la ville, au centre des élections municipales de 2020. Cœur battant de la ville, hébergeant tour à tour l’ordre des Carmes et une église détruite en 1878, puis l’École des Beaux-Arts démantelée en 1976, et enfin un parking, Cujas s’est rapidement imposé comme « le fief de la campagne » titrait le Républicain. Berry du 25 janvier 2020. Tous les candidats s’accordent sur la nécessité de faire évoluer l’espace. Le maire sortant, Pascal Blanc, imagine un espace de vie où se nicherait un parking couvert, profitant de la pente du terrain. Philippe Mousny évoque son désir « d’une évolution, pas d’une révolution », sans dire encore qu’il pense à une place de village avec parking aérien.
Irène Félix rêve d’« un grand espace vert ». Les grandes lignes esquissées par Yann Galut ressemblent comme deux gouttes d’eau au projet d’Irène Félix, adversaire du premier tour devenue alliée au second. Un mois après son entrée officielle dans la course à la mairie, Yann Galut flotte l’idée d’« un poumon vert » et la conservation « en partie haute, d’une cinquantaine de places de stationnement » sur les 200 existantes. Plus de verdure, moins de voitures. Dans les réunions, sur les tracts, l’argumentation est martelée. Yann Galut passe au vert aux urnes du 28 juin 2020. Rien n’empêchera Cujas de changer.
Le premier jalon et l’opposition
3 juillet 2020. Journée d’installation du conseil municipal. Le moment choisi par Yann Galut pour, d’emblée, donner le ton de ce que sera Cujas dans le futur. Dès l’été 2020, la place, bien que toujours goudronnée, vibrera, non pas au rythme des marteaux-piqueurs et des pelles mécaniques, mais à celui des activités estivales. Les premières bases administratives du renouvellement de la place Cujas ont été posées le 18 mars 2021, avec le vote, lors d’un conseil municipal extraordinaire, d’une délibération lançant la procédure de requalification. « Un moment historique » selon toutes les composantes de la majorité municipale.
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