Ce dimanche 22 décembre à 15h15, le Stade Piscénois se déplace à Aubagne pour la première journée de la phase retour. Lors du match aller, les Stadistes ont remporté huit victoires, soit autant que la saison dernière tous matches confondus. C’est encourageant, mais il ne faut pas s’emballer et rester vigilant. Avant le match contre les Angles, le capitaine Fabio Calas avait déjà prévenu : « Il ne faut pas s’énerver. Restons humbles. Tout reste encore à faire. » Des propos qu’il a confirmés après la victoire contre Servian : « Restons raisonnables. Rien n’a encore été réalisé, concentrons-nous sur son maintien.»
Depuis, une partie du progrès a été réalisée et la maintenance est en bonne voie. Ce déplacement à Aubagne, pour le dernier match de l’année civile, peut être l’occasion de passer les vacances sereinement et d’avancer vers l’objectif de qualification. Pour cela, la victoire est impérative. Mais il faudra être plus tueur qu’à Jacou où les Violets se sont mis seuls en difficulté en ne réalisant pas les actions qui auraient dû être conclues.
Les Provençaux veulent quitter les rangs de la relégation et ont besoin pour cela d’une victoire à domicile. Ils ont perdu la semaine dernière contre Cavaillon et attendent que les Piscénois se rachètent. Lors du match aller, ils ont baissé drapeau (17-6) dans la cité de Molière et sont bien décidés à prendre leur revanche. Ils ont beaucoup frappé leurs attaquants en choisissant les pénalités et en oubliant de prendre des points. Les Héraultais ne cessent de les repousser. « Ils ont défendu, cabossé plusieurs fois près de notre ligne sans rien céderrecall coaches Julien Bergès and Nicolas Tisané. Le rugby est une histoire de désir, une histoire d’hommes. Cette même envie et ce respect du collectif peuvent faire la différence dans les Bouches-du-Rhône.
Lors du match d’ouverture, à 13h30, l’Équipe II doit confirmer son succès (22-21) à l’aller. Face à une équipe physiquement supérieure, elle a su répondre vaillamment au combat proposé. Elle devra renouveler cet engagement pour quatre-vingts minutes sinon elle déchantera comme à Jacou.
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