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les recommandations de la Commission d’enquête parlementaire

Le CEP veut donner plus de pouvoir à la FINMA. Selon elle, la supervision du contrôle des grandes banques devrait être centralisée sous l’autorité de l’Autorité de surveillance des marchés financiers. Cette dernière devrait également être en mesure de faire respecter efficacement ses procédures d’exécution (forces de l’ordre). Elle devrait pouvoir communiquer en principe sur chaque procédure d’exécution à l’encontre des banques d’importance systémique. La FINMA devrait également pouvoir imposer des amendes aux grandes banques et leur ordonner de procéder à une planification anticipée de leurs capitaux.

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La FINMA et l’Autorité de surveillance des réexamens (ASR) doivent également intensifier et améliorer leur collaboration et leur échange d’informations. Il est également nécessaire de clarifier la notion de « protection des créanciers » et le moment où la FINMA doit contacter la Commission de la concurrence (COMCO).

Il appartient au Conseil fédéral d’adapter la base juridique afin que la BNS ait le pouvoir d’imposer aux banques d’importance systémique des mesures préparatoires au recours éventuel à des aides extraordinaires en matière de liquidités.

■ Anticipation des crises, communication entre autorités compétentes

Le CEP estime nécessaire d’améliorer l’échange d’informations entre les différents organismes. Le Département fédéral des finances (DFF) et la Banque nationale suisse (BNS) doivent s’informer mutuellement de manière proactive sur les développements importants concernant les banques d’importance systémique et leur impact sur la stabilité financière.

Pour les dossiers qui concernent plusieurs autorités, les responsabilités des différents acteurs doivent également être clairement définies et un interlocuteur principal doit être désigné pour les contacts avec les acteurs extérieurs. Lors du transfert de compétences au Conseil fédéral, le processus doit aller au-delà d’une simple liste de contrôle.

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Le Conseil fédéral doit accroître la transparence et la compréhension des contrôles effectués par l’Autorité de surveillance en matière de révision (ASR) auprès des banques d’importance systémique. Le CEP appelle à des inspections plus dynamiques, tant en termes de fréquence que de portée. L’ASR doit vérifier rigoureusement la mise en œuvre des mesures correctives.

L’instance dirigée par la conseillère nationale Isabelle Chassot prône également des améliorations pour détecter les crises le plus tôt possible, notamment en renforçant le rôle de la Conférence des secrétaires généraux (CSG), l’instance qui assume en premier lieu la responsabilité de gestion. risques.

■ Réglementation des banques « trop grandes pour faire faillite » (TBTF)

L’allégement des exigences de fonds propres et de liquidité pour les grandes banques devrait être limité. Le Conseil fédéral est chargé d’examiner si la qualité et la quantité des fonds propres des banques d’importance systémique sont, conformément aux exigences actuelles, suffisamment protégées pour garantir la solidité des banques d’importance systémique.

La législation TBTF est trop centrée sur la Suisse, selon le CEP. Dans les futures réglementations, le Conseil fédéral est invité à tenir compte de la dépendance internationale des banques d’importance systémique. Le CEP demande également au Conseil fédéral d’examiner quelles mesures sont nécessaires pour que les systèmes de rémunération des grandes banques et les dividendes qu’elles versent n’induisent pas d’incitations néfastes.

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