Le président Jean-Pierre Giran (LR) a introduit la séance en évoquant la nécessaire solidarité des territoires envers Mayotte et a voté une première aide de 10 000 euros.
La parole a ensuite été donnée à Ange Musso (SE) pour expliquer le choix à la Métropole, dans une situation très compliquée et incertaine, » présenter un budget qui tienne compte des efforts qui auraient dû être demandés aux collectivités locales ». « Il s’agit de faire preuve de prudence et de pragmatisme », ajoute-t-il. Et cela sans lésiner sur les investissements. ” Nous restons sur près de 237 millions d’euros et nous gardons tous nos grands projets », insiste le vice-président.
Avec tout de même, selon les “économies de l’Etat”, prévient Jean-Pierre Giran, une baisse des subventions de 5% qui sera proposée.
Chantal Portuese, ancienne adjointe de Jean-Pierre Giran à la mairie de Hyères, a fait tout un discours sur « dette qui approche désormais les 440 millions d’euros », invitant « rester particulièrement vigilant face aux risques que cela engendre, notamment dans notre pays « . Et, toujours le même vers de « le fardeau qui pèse sur les générations futures « . Tout en demandant une augmentation des crédits pour accélérer la transition écologique. Recherchez l’erreur.
« Nous sommes la quatrième métropole la moins endettée de France », rétorque le président.
Le RN Amaury Navarranne constate, de son côté, qu’il ne voit pas « la trace de l’apaisement fiscal », ce qu’il attendait. Et je voterai donc contre.
Côté transports, Cécile Muschotti (Ren.) a évoqué le sujet percutant du tramway qui suscite habituellement les passions.
Pour prévenir les critiques sur cette énième agression, l’édile métropolitain commence par un adage qui dit que « la répétition est la mère de l’apprentissage (…) l’architecte de la réussite ».
Et de lancer la charge : « Le faible nombre de déplacements par habitant révèle une sous-utilisation inquiétante de notre réseau, et ce constat s’explique en grande partie par l’absence d’un système de transport structurant qui pourrait pourtant transformer durablement nos déplacements en améliorant leur fréquence, leur régularité et leur attractivité. » Un retard qui pour l’élu « limite considérablement notre capacité à répondre à la fois aux objectifs de transition écologique mais aussi à l’attractivité de notre territoire « . Et plaidant pour cela » véritable choix de société », verser « justice sociale et environnementale » n’a rien fait.
« Le tracé du BRT est complètement arrêté, la première étape a commencé », répond Jean-Pierre Giran, qui répond au proverbe par une citation du communiste Maurice Thorez disant que « il faut savoir arrêter une grève « . Ca c’est drôle.
Ce qui le sera beaucoup moins, c’est l’intervention d’Amaury Navarranne, qui ne peut s’empêcher de commenter une convention sur la protection des espèces endémiques. ” Vous connaissez notre attachement à la régulation des frontières, nous sommes évidemment favorables à ce plan d’action contre les espèces exotiques envahissantes, dont les plantes.. »
Un nouveau dérapage « maîtrisé » mais attendu de l’extrême droite qui a provoqué la fureur indignée et légitime de Cécile Muschotti.
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