La cour d’assises de Meurthe-et-Moselle a condamné Yannick Morandeau à 30 ans de réclusion criminelle, sans période de sûreté. Il était jugé pour avoir tué et éviscéré l’amant de sa compagne en septembre 2020.
Yanick Morandeau a été condamné jeudi à 30 ans de réclusion criminelle, sans période de sûreté, par la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle pour avoir sauvagement tué et éviscéré l’amant de sa compagne en 2020.
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Les jurés n’ont pas accepté la préméditation, ni l’altération du discernement lors des faits de l’accusé, qui a tué Eric Diard, 48 ans, le 17 septembre 2020.
“La vie d’Eric Diard ne valait pas le prix de la jalousie”
Le procureur général Jérémy Lapertot avait requis 30 ans d’emprisonnement dont 15 ans de sûreté à l’encontre de cet entrepreneur de 60 ans qui ressemblait à un homme ordinaire, pris d’un accès de rage lorsqu’il découvrit sa femme en compagnie de son amant.
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« Le crime commis par Yanick Morandeau est le plus grave qui existe dans notre droit criminel. Je vous demande d’être sévère et de prononcer une sentence à la mesure de la sauvagerie qui a été commise, par laquelle vous rappellerez que la vie d’Eric Diard ne valait pas le prix de la jalousie”, a demandé M. Lapertot.
Également blessée le jour des faits, la compagne de Yanick Morandeau n’a pas assisté au procès, « rongée par le poids d’une culpabilité accablante », selon son avocate Alexandra Vautrin.
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56 blessures constatées
Doutant de la loyauté de sa compagne, Yanick Morandeau a placé un traceur GPS dans son véhicule. Le 17 septembre 2020, en début d’après-midi, il a consulté 44 fois ce traceur GPS, entre 13h05 et 15h15, avant de se rendre à l’endroit où s’était rendue son épouse, pour vérifier ce qu’elle faisait.
Là, il la surprend dans le véhicule utilitaire en galante compagnie. Son amant, Eric Diard, est musicien professionnel et batteur émérite. Yanick Morandeau s’en prend alors à son rival et s’en prend au couteau.
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Au total, 56 blessures ont été retrouvées sur la dépouille d’Eric Diard, dont le corps sans vie a été découvert entièrement éviscéré par la police à l’arrière de la Citroën Berlingo où les amoureux s’étaient retrouvés.
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