l’essentiel
Le club de Tennis du Travet vient de remporter un double titre national, décerné par l’association Landestini en partenariat avec la Fédération Française de Tennis. Le président et le coach ont reçu ce jeudi 19 décembre le trophée de la Coupe de France du Potager qui récompense leur création d’un potager autour du terrain.
Habituellement, lorsqu’un joueur de tennis « arrose », c’est le signe d’une mauvaise journée à venir sur le court. Mais au tennis club du Travet, à Castres, on arrose proprement, et littéralement. Il ne s’agit pas ici de coups manqués mais d’eau versée sur les fruits et légumes qui entourent les trois courts, situés rue Edouard Herriot. Le club se porte tellement bien qu’il vient de remporter un double titre national, décerné par l’association Landestini, en partenariat avec la Fédération Française de Tennis.
Ce jeudi 19 décembre, Franz Canthelou, l’entraîneur historique, et Frédéric Muron, le président, ont reçu le trophée de la Coupe de France… les potagers ! En clin d’œil, lors de la cérémonie officielle du 4 décembre, le nom du vainqueur du grand prix a été dévoilé par un Castrais : Pierre Barthès, ancien numéro 1 du tennis français dans les années 1970.
Le principe de la compétition réservée aux clubs de tennis ? « Que le potager soit petit, sur palette ou en pleine terre, à proximité d’un terrain ou non, le but est de créer une synergie avec un projet dédié à l’environnement, autour de la biodiversité et de la reconnexion à la terre, participant à la vie des le club est un outil simple et accessible, permettant de sensibiliser à une alimentation saine, locale et durable. Cette Coupe de France du Potager répond à un double objectif : sensibiliser le monde du tennis à l’environnement. et la promotion d’une alimentation saine, corollaire de la performance.
Dans tous ces domaines, le club du Travet était le plus fort. Frédéric Muron a suivi la remise des prix en vidéo : « Quand nous avons reçu le premier prix, c’était déjà une belle victoire, j’étais content. J’en ai informé Franz, qui était en classe, par message. a continué à écouter d’une oreille jusqu’à ce que le grand prix soit attribué à TCT. C’était très émouvant pour nous.
Et dire que tout a commencé juste avant la crise du Covid avec un plant de tomate découvert par hasard sur un des courts. « Au début, je pensais que c’était une mauvaise herbe, mais je l’ai laissée de côté. J’ai mis une petite pancarte pour les joueurs qui voulaient vider le reste de l’eau de leur bouteille sur la tige qui produisait des tomates », observe Franz, propriétaire d’une partie des lieux. Un peu plus tard, le coach plante d’autres pieds. « La récolte n’a pas été mauvaise. En discutant avec les licenciés, j’ai appris que certains possèdent leur propre potager. Au début, je n’y connaissais rien», avoue-t-il, avant de tomber sur la compétition nationale, dans le magazine de la fédération. «J’ai inscrit le club. Les gens ont d’abord cru que c’était une blague (sourire) et puis ils se sont impliqués. Tout au long de la saison, nous avons pris du - pour nous occuper du potager.
“Quand ils étaient mûrs, les participants les ramenaient chez eux”
L’investissement de chacun a porté ses fruits, remplissant copieusement une arrière-cuisine de tomates, aubergines, haricots, patates douces, épinards, salades, carottes, artichauts, aubergines, pommes. de la terre, du chou, des radis, des framboises ou encore des kiwis. Il y a aussi des vignes et des arbres fruitiers. « Quand ils étaient mûrs, les participants les rapportaient chez eux. »
Fort de ce double prix, le TCT ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, souhaite poursuivre le développement du potager et continuer à arroser ! Silence, ça grandit !
Related News :