Depuis un an, Sèvremoine (Maine-et-Loire) travaille sur son plan mobilités douces, avec plusieurs objectifs : sensibiliser aux déplacements à vélo et à pied, évoluer vers des déplacements plus économiques et moins polluants.
« On parle ici de déplacements quotidiens vers les lieux d’enseignement : école, collèges, lycées ; vers les grands sites d’activités, vers les zones commerçantes de proximité, vers la gare de Torfou », explique Paul Nerrière, adjoint au service technique. Plusieurs réunions publiques ont eu lieu dans les communes délégataires pour présenter les projets et prendre en compte les commentaires des experts usages.
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« Un objectif commun »
L’année 2024 a été centrée sur les actions au cœur des villes ; 2025 verra les premières réalisations entre les villes. Le Département soutient des études entre recommandations nationales, recommandations et textes juridiques. Une cohérence est nécessaire, notamment avec les routes départementales qui traversent les localités : « Le développement sur l’ensemble du territoire national permet d’établir localement, apporte une meilleure compréhension, un objectif commun. »
La police municipale de Sèvres est également consultée. De nouveaux itinéraires, à emprunter à pied, à vélo ou à scooter, apparaîtront pour relier les communes déléguées, entre les centres-villes et les localités importantes, par exemple entre Tillières et la Poterie. Toutefois, des acquisitions de terrains sont nécessaires afin de créer des routes distinctes des chaussées.
« Pédagogie et formation »
En vérifiant la pertinence de certains aménagements, les élus ont inversé le cap sur le réaménagement des pistes cyclables : « Les pistes en sable sont rapidement endommagées par les intempéries ou si un poids lourd y manœuvre. Le choix du bitume permet également aux cyclistes d’arriver à leur travail avec des fonds propres. »
L’incitation au vélo ou à la marche a pour objectif de désengorger les rues locales à certains moments (embauche, entrée et sortie de l’école). “La création de cet équipement s’accompagnera d’éducation et de formation, comme le “Savoir faire du vélo” proposé aux écoliers”, ajoute le député, conscient de la dangerosité de certains lieux.
récalcitrant
Mais les élus savent aussi qu’il existe des irréductibles. « Quels que soient les aménagements, certains conducteurs, estimés à 15 %, ne changent pas leur comportement. Cependant, ces évolutions confèrent une légitimité à ces modes de déplacement. » rappelle Sébastien Dessein, délégué à l’espace public et au cadre de vie, membre du groupe de travail dédié.
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