La carrière de Franck Diard est une véritable success story, comme on l’attribue souvent aux séries américaines. Comme le dit le journal Le Parisienparti d’un baccalauréat obtenu de justesse avec une moyenne de 10/20, il a su gravir les échelons pour devenir ingénieur reconnu chez NVIDIA, devenue récemment la plus grande entreprise au monde devant Apple.
Il découvre sa passion pour l’informatique à l’IUT de Reims en 1992. Il se souvient : « En rentrant à l’IUT de Reims, j’ai découvert les images de synthèse. Pixar n’existait pas, nous fabriquions des pixels à partir de notre codage, c’est une mémoire très forte. » Cette expérience fut le point de départ de sa fulgurante carrière.
Après ses études à Reims et Nice, le jeune homme décide de tenter le rêve américain. Il a débuté au bas de l’échelle chez NVIDIA en 2000, en tant que support technique. ” J’ai réparé par téléphone », explique-t-il. Grâce à son travail acharné et à son talent, il a gravi les échelons pour devenir « ingénieur distingué » et « maître inventeur ».
Au cours de ses 24 années de carrière chez NVIDIA, Franck Diard a déposé 104 brevets, une contribution importante au succès de l’entreprise. Il a notamment créé des technologies clés telles que le multi GPU NVIDIA SLI, le GPU hybride NVIDIA Optimus et GeForce NOW, une plateforme de jeu en streaming.
Aujourd’hui, Franck Diard veut redonner à son alma mater. Son geste philanthropique s’inspire de la culture américaine du don, qu’il côtoie depuis des années. Son vœu pieux : inciter d’autres anciens étudiants à soutenir leur université d’origine et ouvrir la voie au soutien de l’enseignement supérieur et de la recherche en France.
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