La salle de réception du Yacht-Club Adour Atlantique était juste assez grande pour accueillir les participants à l’assemblée générale de l’Association des Usagers du port de Brise-Lames (AUPLB). Outre les chapitres formels d’une telle réunion, rapport moral et rapport financier, de nombreux autres sujets liés à la vie quotidienne de la marina ont été abordés.
Le port de Brise-Lames, actuellement propriété du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, passera, fin 2025, sous la responsabilité de la Communauté urbaine du Pays basque (CAPB), qui assurait déjà son exploitation par délégation. Seule la propriété du bâtiment abritant les installations du Yacht Club ne sera pas transférée jusqu’à la résolution d’un litige. A noter que la CAPB deviendra, par la même occasion, propriétaire du petit port de plaisance de Boucau.
« Dans cette optique, nous avons rencontré Jean-François Irigoyen, le vice-président de l’Agglo en charge de la mobilité, des ports et de la pêche. Il semble que pour le moment, les projets liés au brise-lames aient été reportés », a indiqué Jean-Luc Ribeyrolle, secrétaire de l’AUPLB.
Une discussion a également été engagée avec la commune d’Anglet concernant la piste cyclable qui borde l’avenue de l’Adour. Cette piste passe à proximité des portiques qui donnent accès aux pontons. Cela peut donner lieu à des affrontements dangereux entre cyclistes et plaisanciers ou pêcheurs se rendant ou revenant de leur bateau. « On nous a dit qu’une solution serait trouvée, confie Jean-Luc Ribeyrolle, mais que cela relève de la compétence de l’Agglomération. »
“Il s’agit d’un investissement de 350 000 euros”, a ajouté David Amstutz, président de l’AUPLB. Le budget existe, mais le projet est freiné par une procédure judiciaire entre l’Agglomération et l’installateur. »
La question du projecteur, trop éblouissant, situé à l’entrée du port, a également été évoquée. « Mais comme les pontons sont mal éclairés, on peut vite se retrouver à l’eau », commente David Amstutz. La question de la mauvaise connexion Wi-Fi dans le port a également été abordée. Mais cette fois, une solution semble à portée de main pour améliorer la situation.
Le souhait affiché de l’AUPLB est d’être reconnu comme un représentant à part entière des autorités portuaires, notamment au sein du comité local des usagers permanents des installations portuaires de plaisance (Clupipp). « Nous souhaitons nous impliquer pleinement dans les projets de restructuration des ports de plaisance », précise Jean-Luc Ribeyrolle. Nous avons des propositions d’améliorations pour en faire un port propre. »
L’AUPLB souhaite également poursuivre ses initiatives concernant les questions de sécurité, après le succès rencontré en juillet dernier, lors de la conférence organisée sur la sécurité en mer. “Nous proposons d’organiser une réunion avec les utilisateurs de jet-ski pour discuter des relations avec les plaisanciers”, a souligné Jean-Luc Ribeyrolle.
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