News Day FR

Ecole de Judo du Soum / Collège Saint Joseph, une histoire d’apprentissage collectif – LOURDES-ACTU

« Les élèves de 3ème du Lycée Peyramale-Saint Joseph et les élèves de 5ème de l’école Immaculée de Soum ont partagé un moment de travail unique.

L’enjeu, pour les premiers, était de refléter, de manière différente, l’essentiel de ce qu’ils s’étaient appropriés lors de leurs cours d’EPS autour de la pratique du judo. Pour les plus jeunes, il s’agissait d’utiliser leur curiosité pour se découvrir autrement dans un contexte nouveau, exigeant et peut-être même perçu comme déstabilisant.

L’explication du salut donne ensuite le ton de la séance : selon Nomura (triple champion olympique), cela signifie : « Merci » ; adressé, ici, au partenaire qui autorise et favorise l’apprentissage, le jeu, le combat…

Ainsi, en saluant le partenaire le judoka s’engage à faire de son mieux dans le cadre donné ; il ne peut donc pas s’agir de jouer avec l’autre mais plutôt de jouer et d’apprendre « avec », de percevoir cet autre, même animé d’une intention adverse, comme indispensable et une ressource pour son apprentissage et leur production commune.

La recherche de la victoire donne corps à ce lien interpersonnel particulier où l’action se couple à la situation qu’il vit avec cet autre qui participe activement à sa complexité et à son intérêt. De multiples opportunités de combat leur permettront d’expérimenter et d’enrichir leur relation aux autres afin d’être pleinement présents et de commencer à acquérir de nouvelles compétences.

Il n’est donc pas nécessaire ici de célébrer la victoire, ni de ressentir les affres de la défaite puisque tous deux sont certains qu’en acceptant le combat de manière décidée, ils ont fait « un pas en avant » personnel et collectif : le progrès de l’un nourrit celui-ci. de l’autre et alimente leur production commune… à condition que chacun prenne sa part, et se donne du - : positionnement sinus pas ici de sa contribution à la construction d’un collectif.

Les CM2 expérimentent alors leurs premières projections adaptées et contrôlées pour contribuer, entre autres, à aider ceux qui n’en ont pas eu l’initiative à s’orienter vers l’apprentissage de l’ukemi. Il ne s’agit pas ici d’apprendre à tomber, ni même à se relever, mais plutôt de trouver une ressource pour rester « en jeu » dans le combat malgré une chute : tout un symbole, trébucher, tomber et apprendre à se débrouiller pour continuer son chemin. , sinon, de manière combative…

Apporter cette expérience aux plus jeunes accompagnés de leurs aînés, alimente la fameuse « entraide et prospérité » chère à Kano (le fondateur du judo) constitutive de la pratique du judo et destinée à se poursuivre « hors des portes closes du dojo ».

La perception des plus âgés par les plus jeunes sera-t-elle influencée positivement ? Leur relation interpersonnelle et leur curiosité pour les évasions (pour l’instant !) seront-elles nourries par cette parenthèse d’apprentissage ? Cette expérience d’accompagnement d’élèves de 3ème pourrait-elle s’inscrire dans leur parcours d’orientation ?

« …et si ce n’est pas sûr, c’est quand même peut-être… » (J. Brel). Un beau positionnement pour mettre en lumière chacun de nos enjeux d’enseignement/apprentissage. »

J’aime ça:

J’aime chargement…

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :