« Libérez notre camarade, libérez notre camarade ! » Les abords du commissariat de Blois ont été investis par une cinquantaine de manifestants, mercredi 18 décembre 2024. Tous venus soutenir un membre de l’association France Palestine 41, « convoqué » au commissariat le matin pour une affaire “la concernant”.
“L’une de nos porte-parole a été informée il y a quelques jours qu’elle était convoquéea rapporté Elsa, secrétaire de l’association France Palestine 41, vers 9h30. Nous ne sommes pas naïfs, il s’agit d’intimidations liées au militantisme pour la Palestine. »
Un dossier transmis au parquet de Blois
L’indignation s’est accrue lorsque, vers 10 heures du matin, la foule a appris que le manifestant avait finalement été placé en garde à vue pour « apologie du terrorisme »sans que l’on connaisse, pour l’instant, ni les faits en cause, ni la date de l’infraction reprochée.
« Nous aussi, mettez-nous en garde à vue ! »ont crié les manifestants, fustigeant un « atteinte à la liberté d’expression pour soutenir un peuple qui fait l’objet d’une guerre génocidaire »selon Didier Calvo, co-secrétaire de la CGT 41.
Assisté d’un avocat, le porte-parole était toujours entendu par la police vers 11 heures. Le dossier sera ensuite transmis au parquet de Blois. Il décidera dans les prochains jours des suites à donner à cette garde à vue, a confirmé le procureur de la République par intérim de Blois, Florent Carpentier, à La Nouvelle République.
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