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le personnel “très touché” après cinq licenciements

Alors qu’ils étaient 146 à gérer l’activité de l’aéroport d’une quinzaine de lignes par jour avant 2019, ils ne sont désormais plus que 76, avec seulement six lignes en moyenne quotidienne, dénoncent les représentants du CSE.

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Si Stéphanie Cazajous, Stéphanie Opsommer et Mélanie Sarasketa n’ont pas l’habitude de se plaindre, elles ont choisi, cette fois, de prendre la parole pour rappeler qu’en plus de toucher la clientèle béarnaise « il y a de l’humain, de la souffrance ». D’autant que ces licenciements font déjà suite à des non-renouvellements de postes suite à des départs à la retraite et des départs volontaires.

« Comme une grande famille »

« Nous recevons beaucoup d’informations et de commentaires sur la situation à l’aéroport. Nous voulons que les gens comprennent que nous nous considérons comme une grande famille. L’ambiance était telle jusqu’à maintenant que l’âge moyen d’ancienneté dans la maison avoisinait les 25 ans ! », confient les trois représentants du personnel.

Preuve de cette solidarité, au - du Covid, les salariés avaient choisi l’activité partielle pour sauver tous les emplois. Un effort qu’ils ont réussi à tenir de mars 2020 au 31 décembre 2023. Malgré cela, l’équipe a souffert quelques mois après l’externalisation du service de gardiennage.

« Le dossier n’a jamais été autant entre les mains de François Bayrou ! »

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L’équipe alerte désormais sur cette situation qui selon elle ne présage rien de bon. «Lorsque les licenciements économiques ont été annoncés, on a rappelé les conséquences du Covid, le non soutien des politiques et de la région, les subventions allouées à Tarbes qui ont fini par nous faire perdre Transavia. Espérons désormais que le maire de Pau devenu Premier ministre ne nous oublie pas. Il avait alerté son prédécesseur Michel Barnier, voilà que le dossier n’a jamais été autant entre les mains de François Bayrou ! »

Et rappelons que l’État doit aussi de l’argent à l’aéroport pour ses investissements en matière de sécurité. « Idéalement, Pau Orly devrait rouvrir avec une arrivée le soir à Pau et un départ le matin, afin de rencontrer notre principale clientèle d’affaires. Cela offrirait enfin une bouffée d’air frais », espèrent-ils.

 
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