Les négociations semblent encore difficiles concernant le rachat de la Fonderie de Bretagne (FDB) entre Renault et le seul candidat au rachat, Private Assets. Après une dernière réunion ce lundi 16 décembre 2024 entre l’Etat, la Fonderie, la Région Bretagne, Renault et le repreneur, le constructeur assure aujourd’hui avoir « toujours dit qu’il continuerait à s’approvisionner auprès de la Fonderie de Bretagne ». , nous avons tenu nos engagements en 2023 et 2024 et surtout nous restons client.
Renault annonce être « prêt à apporter 35 millions d’euros, une contribution pour aider au redressement et surtout à la diversification de la Fonderie de Bretagne ». La marque au losange rappelle « avoir aidé la Fonderie de Bretagne autrement que par l’achat de pièces. Nous avons tenu nos engagements au travers de nos volumes de pièces mais également au travers d’une contribution financière (notamment une couverture sinistre). »
Malgré les efforts financiers consentis par toutes les parties (FDB, Etat, Région, Patrimoine Privé et Renault), l’absence d’engagement sur les volumes de production Renault de 2025 à 2028 ne permet pas d’aboutir à un accord !
Renault : 95% de l’activité de FDB
La Fonderie de Bretagne reproche à Renault de ne pas s’engager sur des volumes avant 2028, ne laissant pas le - à l’usine de Caudan de concrétiser sa diversification lancée deux ans après la cession à Callista. « L’avenir de la Fonderie de Bretagne ne peut se limiter à ses activités historiques (pièces en fonte pour l’industrie automobile). Son avenir passe par la diversification (produits et clients), en dehors du secteur automobile. Aujourd’hui, ces réflexions sont portées par la direction de la Fonderie de Bretagne, chargée de trouver une solution pérenne à son projet de reprise » et précisant que « le marché automobile est en pleine transformation vers l’électrique et toutes les entreprises du secteur se sont transformées. La Fonderie de Bretagne doit faire de même.
Pour rappel, Renault représente 95% des pièces commercialisées par FDB, qui produit également pour BMW et a réussi à conquérir de nouveaux marchés comme dans l’agriculture avec le géant du secteur, John Deere, des obus pour la défense, du mobilier urbain comme les regards. des couvertures ou même des chemins de fer. Des démarches qui prennent du -, entre les études et la sortie d’usine.
Chaud et froid
Sans annoncer la signature de l’accord, Renault s’engage à rester client « tant que la diversification n’est pas réalisée ». Le constructeur n’annonce pas de volume mais promet des prévisions “en ligne avec le marché”. Et puis, dans le cadre de la relation fournisseur-fabricant, un processus de re-prévision soit à la hausse, soit à la baisse, selon la réalité.
La Fonderie de Bretagne a annoncé ce lundi dans un communiqué avoir encore besoin de 48 heures « pour trouver les conditions d’un accord raisonnable entre les parties ». A l’issue de la réunion de lundi, selon nos informations, « rien n’a été fait » mais un accord semble proche. « La dynamique est positive », glisse le cabinet du ministre de l’Industrie démissionnaire.
Dans un communiqué, daté de ce mardi 17 décembre, la CFE-CGC prévient : « Un risque important pèse sur l’arrêt de l’activité en raison du refus des offres de rachat par le groupe Renault. Malgré les efforts financiers consentis par toutes les parties (FDB, Etat, Région, Patrimoine Privé et Renault), l’absence d’engagement sur les volumes de production Renault de 2025 à 2028 ne permet pas de parvenir à un accord ! « . Les dernières heures d’attente vont être longues…
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