Des images floues pour retrouver les malfrats en centre-ville

Près d’un mois après le carnage au centre-ville de Montréal en marge d’une réunion de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), la police de Montréal compte sur l’aide du public pour retrouver les malfrats.

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« Nous sommes convaincus que, dans les jours et semaines à venir, nous aurons davantage de [arrestations]», a pourtant déclaré le chef du SPVM, Fady Dagher, aux médias au lendemain de la manifestation.

Cependant, près d’un mois plus tard, aucune nouvelle arrestation n’a été effectuée. La police de Montréal a toutefois diffusé des images de mauvaise qualité montrant les six suspects recherchés, dans l’espoir que quelqu’un les reconnaisse.

Sur toutes les photos – tirées de vidéos ou d’images de caméras de surveillance – les malfrats recherchés sont masqués et portent des vêtements sombres.

«Le SPVM est conscient que les images ne sont pas d’une qualité optimale, mais nous avons choisi de les partager avec vous, car les citoyens pourraient quand même reconnaître un accessoire, un vêtement ou un détail lié à un ou plusieurs suspects», a toutefois indiqué le Service de police de Montréal dans un communiqué.

Le chaos dans le centre-ville a commencé en début de soirée du 22 novembre. Après un début de manifestation pacifique, la situation a complètement dégénéré, des vandales brisant les vitres du Palais des Congrès à coups de marteaux, de morceaux de béton ou simplement à coups de pied.

D’autres vitrines de commerces ont été brisées, un policier a été blessé et des représentants des médias ont été aspergés de peinture.

Trois casseurs ont été interpellés, avant d’être identifiés, puis immédiatement relâchés.

À la fin de l’événement, le SPVM a indiqué avoir mobilisé « un très grand nombre de personnel » pour faire face à d’éventuels débordements.

La manifestation était organisée en soutien à la Palestine et pour protester contre la venue de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN dans la métropole.

Les images de la manifestation ont fait le tour du monde et les actions des émeutiers ont été condamnées par plusieurs intervenants de la classe politique, dont François Legault, Justin Trudeau et Valérie Plante.