Intervention du PSIG suite à une crevaison d’un convoyeur de fonds

Ce lundi matin, une scène insolite a animé la Grand-Place de Montreuil-sur-Mer. Le véhicule d’un convoyeur de fonds, en pleine mission de livraison, a subi une crevaison, entraînant l’intervention immédiate des gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG).

Une intervention notable mais sûre

Vers 9 heures du matin, le convoyeur s’apprêtait à réapprovisionner un distributeur situé dans l’agence de la Banque Populaire du Nord, au 57 Grand-Place. Conformément aux stricts protocoles de sécurité liés à cette profession, le véhicule blindé était garé dans l’espace réservé au transport d’argent liquide. Cependant, le conducteur a rapidement constaté une crevaison l’empêchant de quitter son véhicule.

Même si l’incident ne présentait aucun danger immédiat, la situation exigeait une vigilance particulière. Contrairement à un automobiliste ordinaire, un convoyeur de fonds ne peut pas simplement sortir de son véhicule pour changer une roue, notamment en raison des risques inhérents à son activité. Ces risques sont encore plus élevés pendant la période des fêtes, propice aux actes de malveillance.

Une profession strictement réglementée

Le transport de fonds est encadré par des normes strictes exigeant que chaque véhicule soit équipé d’un système de communication, d’une alarme reliée à un centre d’alerte et d’un dispositif de localisation à distance permettant une localisation permanente. Ces mesures visent à protéger les agents contre les attaques et les embuscades.

Une réponse coordonnée

Alertés conformément au protocole, les gendarmes du PSIG ont dépêché sur place deux équipes de trois militaires lourdement armés. Leur mission : sécuriser les abords du véhicule en attendant l’arrivée d’un réparateur. L’opération s’est déroulée sous le regard intrigué des passants et des commerçants qui ouvraient leurs boutiques. Heureusement, aucun incident n’a été signalé.

Cet épisode rappelle l’importance des mesures de sécurité dans ce métier à risques, où la vigilance reste de mise, même face à un problème technique en apparence anodin.

Source: La Voix du Nord