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Feu
Devant un parterre rempli d’invités, François Vallier, le contrôleur général à la tête des 5 000 pompiers de Moselle, a rappelé les deux événements de l’année qui va bientôt s’écouler : les inondations du 17 mai dans le département et le grand incendie du 17 novembre. dans le centre historique de Metz. Cette intervention a valu des décorations à certains bénévoles et professionnels arrivés les premiers sur les lieux et qui ont assuré l’évacuation des riverains et la sécurité du périmètre tout en luttant contre les flammes.
C’était aussi l’esprit du message de François Vallier à tous ces hommes et femmes prêts à aider leurs voisins : un pompier peut certes accomplir un acte de bravoure individuel (plonger dans une rivière pour sauver une personne de la noyade ou entrer dans une pièce en feu pour évacuer une victime), mais il ne peut rien faire sans ses camarades. Ils apprennent ensemble, s’améliorent ensemble, affrontent l’adversité ensemble.
Travailleurs sociaux
L’unité et la solidarité seront encore des valeurs à maintenir parmi les troupes et à inculquer aux futurs pompiers. Et pour cause : les défis s’annoncent importants « avec le réchauffement climatique et les cataclysmes qui en découlent », a poursuivi François Vallier.
Des pompiers secouristes mais aussi de plus en plus des travailleurs sociaux : un certain nombre d’appels au 18 proviennent de personnes touchées par la précarité, touchées par la pauvreté ou plongées dans la solitude. Résultat : « Après une stagnation ces dernières années, le nombre d’interventions aura augmenté de 10 % d’ici la fin de l’année. Nous aurons atteint 77 000 interventions pour l’ensemble du département. »
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