Le cas des enfants de Creuse était au centre d’une conférence sur la maltraitance des enfants par les institutions, organisée au Conseil de l’Europe à Strasbourg. Des années soixante aux années quatre-vingt, plus de 2 000 enfants ont été emmenés de force à La Réunion pour venir repeupler les campagnes de la métropole. Une politique menée par l’État français.
Une députée réunionnaise, Karine Lebon, et Marie-Germaine Périgogne ont donc fait le déplacement à Strasbourg pour présenter un projet de loi prévoyant des réparations. L’homme politique qui mène le combat pour les enfants de Creuse avait déjà déposé ce projet de loi avant la dissolution, et espère déposer cette nouvelle mouture avant la fin de l’année. Le texte demande réparation financière, la création d’un lieu de mémoire en Creuseune journée de commémoration et des excuses publiques de la part du gouvernement.
Marie-Germaine Périgogne est une ancienne enfant de la Creuse. Elle vient de gagner un combat de six ans contre l’administration française pour retrouver son identité. De 7 à 61 ans, elle a vécu sous une identité qui n’était pas la sienne.
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