“Quand on joue au rugby, le Gers est un territoire favorable, c’est un vivier”

La Dépêche du Midi : Que représente pour vous le Gers en tant qu’ancien rugbyman ?

Vincent Moscato : Quand on joue au rugby, le Gers est un territoire favorable, c’est un vivier. Ce sont des gens comme Jacques Brunel, Jacques Fouroux, Christophe Porcu… Tous ces gars qui jouaient à Auch quand il y avait la grande équipe. Surtout, il est désormais pourvoyeur de talents pour l’équipe de France.

Une statue de Jacques Fouroux sera érigée à la fin de l’année prochaine à Auch…

C’est génial, c’est un bel hommage à Jacques.

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Est-ce une surprise pour vous de voir le Gers proposer autant de talents au niveau international ?

Non, ce n’est pas une surprise dans cette région. A Lannemezan (Hautes-Pyrénées) à l’époque par exemple, il y avait Berbizier, Rodriguez, Bérot… Il y a des bastions où naissent les talents, le Gers en fait partie. On parle bien sûr de Dupont mais Jelonch est un joueur merveilleux, exceptionnel. Il n’a pas été épargné par les blessures ces derniers - mais quel bon joueur. C’est magnifique de pouvoir avoir des villages comme celui-là qui sont des viviers pour ce sport.

Quels souvenirs gardez-vous de vos déplacements dans le Gers en tant que joueur ?

J’ai joué quand il y avait Serge Milhas en mêlée, il y avait aussi Christophe Porcu. Il y a toujours eu de très bons joueurs. J’ai des souvenirs avec Graulhet, avec Bègles…

Quand il s’agit de se mettre à table, ils ne sont pas paresseux !

Au-delà du rugby, le Gers est une terre d’accueil qui parle sans aucun doute à l’épicurien que vous êtes…

Oui, moi qui suis un peu gourmande, je peux dire qu’il y a des quartiers où on mange moins bien qu’à Auch, je peux le confirmer. Quand il s’agit de se mettre à table, ils ne sont pas paresseux ! C’est très sympa. La campagne gersoise est si belle qu’on se croirait en Toscane.

Votre spectacle vous donne l’opportunité de rencontrer votre public partout en France…

C’est ce qui est intéressant : on rencontre des gens divers et variés. Que ce soit sur la Côte Basque, dans le Gers ou dans l’Aveyron, il y a une multitude de gens qui m’écoutent beaucoup à la radio et qui viennent à l’émission, c’est très agréable. J’aime beaucoup jouer sur scène.

Cela fait maintenant 17 ans que vous animez le Super Moscato Show. Quelle est la recette de cette longévité ?

Je fais un travail passionnant. Quand on aime le sport, quand on aime être un peu con comme moi, la combinaison des deux est plutôt sympa.

Dans votre émission (encadré de lecture), vous passez en revue l’actualité. Y a-t-il des sujets d’actualité sur lesquels vous comptez revenir ?

On ne peut pas le savoir, c’est instantané. Lorsque vous jouez votre texte, vous avez une part d’interprétation et d’improvisation, et vous l’envoyez !

Vous joindrez également l’utile à l’agréable le dimanche à Mouzon, votre spectacle étant organisé dans le cadre du Téléthon Pavie. Est-ce une cause qui vous tient à cœur ?

Oui, comme tout le monde. La myopathie reste une maladie grave. Quand on n’est pas touché, on ne s’en rend pas vraiment compte, mais quand on voit des enfants qui ont ce genre de problème, c’est important de faire ce genre de chose.