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les travaux continuent pour « prendre une longueur d’avance » en Aveyron

Lundi 2 décembre, les acteurs locaux se sont retrouvés à Flavin pour l’acte 3 des Rencontres de l’Eau. Après deux années de travaux, l’objectif reste le même : préserver la ressource en eau face à un avenir plus qu’incertain.

Cette année encore, les Rencontres de l’Eau se tenaient ce lundi 2 décembre au Centre Technique de Flavin. Un deuxième point d’avancement sur six axes de travail, initiés en 2022. « L’eau a été une préoccupation très forte en 2022. Durant les deux dernières années, la météo a été rassurante, mais nous savons que cela sera probablement temporaire. L’Aveyron, nous aimons avoir une longueur d’avance », explique Arnaud Viala, le président du département. Une manière de « limiter les dégâts et faire en sorte que l’Aveyron continue d’être un lieu de vie préservé ».

«Éviter trop de dégâts»

Cette réunion a permis d’échanger sur l’avancée des travaux. L’étude d’une nouvelle réserve dans le bassin de l’Aveyron, initiée par l’Agence de l’eau Adour-Garonne, sera finalisée d’ici la fin de l’année, avant la concertation et la décision prévue pour 2025. Aussi, les acteurs communiquent plus que jamais dans le magazine « l’Aveyron », pour sensibiliser les Aveyronnais au défi de l’eau.

À l’avenir, les acteurs se concentreront sur d’autres aspects du développement durable impactés par les changements climatiques, avec le pacte départemental de résilience. Une fois la méthode choisie, les aspects à traiter en priorité seront définis en 2025. « Nous voulons influencer le changement climatique pour éviter qu’il n’y ait trop de dégâts. »

Des enjeux élevés

Au centre technique de Flavin, un économiste de l’eau était présent. L’objectif : trouver des solutions pour agir localement et contribuer à un effort régional, national et mondial, en concertation avec toutes les parties prenantes.

Parmi les enjeux en Aveyron, l’eau potable. « Il faut que ce soit sécurisé. Aujourd’hui, des centaines de communes de l’Aveyron ne disposent pas de sécurité en eau potable. De plus, les agriculteurs doivent pouvoir créer de petites réserves pour sécuriser leurs récoltes. C’est difficile avec la complexité administrative qui demeure, même si on essaie de l’alléger avec les services de l’Etat», présente Jacques Molières, le président de la chambre d’agriculture.

 
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