dans les Yvelines, il casse les doigts d’un homme avec un sabre

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Le mélange d’alcool et cocaïne aura eu raison de son calme. Un ressortissant moldave de 39 ans était jugé ce mercredi 27 novembre 2024 par le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines) pour avoir frappé avec un sabre japonais un homme avec qui il avait passé la soirée à Épône (Yvelines). Malgré une situation stable et un casier vierge, Pavel a été condamné à un an de prison avec mandat de dépôt.

Soirée Whisky-raclette

Décrit par la victime comme une personne sympathique, le prévenu a perdu la tête dans la nuit du 18 au 19 novembre 2024, après une soirée whisky-raclette avec quelques amis au cours de laquelle il a également consommé de la cocaïne.

Devant les juges, il a expliqué avoir été agressé par l’une des personnes présentes au repas, celle à qui il va briser les jointures.

« Il m’a insulté jusqu’à la fin de la soirée. »

En pleine nuit, Pavel va acheter un gramme de cocaïne dans le quartier de Val Fourréà Mantes-la-Jolie (Yvelines). De retour à Épône, dans le but initial de partager la drogue avec ses compagnons de table, il revient au logement accompagné de plusieurs amis récupérés en chemin.

L’hôte de la soirée dort profondément. La future victime ouvre la porte et découvre Pavel, un poignard dans une main, un katana dans l’autre. « Ce n’était pas une menace, c’était pour impressionner », soutient l’intéressé depuis le box.

“Je vais te tuer”

Pavel pousse encore au sol l’homme qui lui a ouvert la porte, avant de le frapper avec un sabre tout en le menaçant de mort. La victime, au sol, se protège tant bien que mal de la main droite contre une lame censée ne pas être pointu. L’agresseur, déchaîné, est stoppé net dans son élan par ses amis.

À son arrivée, la victime souffrait de fractures et plaies ouvertes à droite. Vingt et un jours d’ITT lui ont été délivrés. Pour tenter de justifier ses actes, ce qu’il reconnaît, l’accusé évoque une colère irrépressible.

Une personnalité contradictoire avec les faits

« Je n’ai pas beaucoup d’amis. Je suis plutôt travail, famille et enfants», décrit Pavel, ouvrier du batimentmarié et père de trois filles. Calme tout au long de l’audience, il se décrit comme “une personne très timide”. « Vous découvrez un aspect de votre personnalité », rétorque le président.

« Il n’est pas connu pour des actes de violence. Il y a eu cette erreur unique ce soir-là, mais à aucun moment il n’a tenté de le poignarder », a souligné l’avocat de la défenseM^e Philippe Pétillault.

Reconnu coupable, Pavel purgera sa peine en semi-liberté. Il pourra travailler et voir sa famille pendant la journée, mais dormira en prison la nuit.

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