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les trois départements les plus mal desservis de se trouvent en Occitanie

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Le Gers, le Lot et la Lozère sont les départements de les plus mal lotis en termes d’accessibilité aux transports en commun, selon une étude de l’UFC-Que Choisir.

Une nouvelle qui ne devrait pas surprendre les élus et les habitants des zones rurales, et particulièrement ceux de la région Occitanie. Le Gers, le Lot et la Lozère figurent en tête des départements les plus mal lotis en termes d’accessibilité aux transports en commun, selon une étude publiée ce mardi par l’UFC-Que Choisir. Dans ces trois zones, plus de 60 % de la population ne dispose pas d’un arrêt de transport en commun à moins de dix minutes à pied de son domicile.

ud83dude97Plus de 10 millions de Français n’ont pas d’alternative à la voiture, et dans certaines zones rurales plus de 60% de la population n’a pas accès aux transports en commun ! L’@UFCquechoisir lance une campagne nationale de sensibilisation et de mobilisation pour… pic.twitter.com/vnGhxxGkcs

— UFC-Que Choisir (@UFCquechoisir)

Inversement, en Ile-de-France, plus de 90 % des habitants peuvent marcher, en moins de dix minutes, de leur domicile à un bus, un tramway, un métro ou une gare. En Haute-Garonne, ce taux s’élève à plus de 80 %.

L’absence d’arrêt de bus ou de gare est flagrante dans les petites villes

Au niveau national,“selon l’association, “environ 17% de la population métropolitaine […] n’a pas accès aux transports en commun à moins de dix minutes à pied. L’absence d’arrêt de bus ou de gare est particulièrement criante dans les petites villes puisque près de la moitié (45%) des villes de moins de 1 000 habitants en sont totalement dépourvues.

L’association de consommateurs a également étudié la présence du transport ferroviaire (train, métro, tramway) dans l’environnement immédiat. « Selon notre étude, 85,3 % des Français ne disposent pas de gare à moins de dix minutes à pied », constate l’UFC-Que Choisir. C’est encore plus vrai dans le Gers, où seules quatre gares sont aujourd’hui desservies (Auch, Aubiet, Gimont et L’Isle-Jourdain). « De nombreuses zones rurales, mais aussi périurbaines, manquent de ce type d’infrastructures », affirme l’association qui a également étendu son étude à l’accessibilité des gares à vélo. “Nos résultats montrent que 53% de la population française se trouve à plus de dix minutes en vélo d’une gare”, précise l’UFC.

Seule l’Ile-de-France affiche un haut niveau d’accessibilité au train grâce au vélo. Dans plus de 80 départements, soit la quasi-totalité de la France métropolitaine (hormis le Rhône grâce à la métropole lyonnaise), plus de la moitié de la population doit faire plus de dix minutes de vélo pour prendre un train.

Le mode de financement des transports publics, qui repose largement sur une contribution des entreprises locales (le paiement de mobilité), pénalise les zones rurales alors que les entreprises sont généralement concentrées dans les grands centres urbains, déplore l’UFC.

L’association appelle ainsi à une « refonte du financement des autorités locales organisatrices de la mobilité en leur garantissant les ressources nécessaires au développement des transports publics ».

 
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