L’histoire du marché Victor Hugo (Toulouse)

Bonjour, une question ce matin : qui n’est jamais allé sur ce marché ? Qui, autour de cette table, n’est jamais allé au marché Victor Hugo ? Bien sûr, il existe d’autres marchés à Toulouse / bien sûr, il existe d’autres marchés à Toulouse comme les Carmes et Saint Cyprien. L’histoire du marché Victor Hugo commence en 1827 alors qu’il n’existait plus de quartiers. Les quartiers en occitan, ce sont les remparts : ils viennent d’être détruits, on parle alors de créer un marché. La place Victor Hugo n’existe pas encore : cependant, il existe déjà un marché dans les bois. Nous vendons des vieilleries.

Quand la place Victor Hugo a-t-elle été construite ?

Elle fut inaugurée en 1832 mais n’a pas encore de nom. En 1885, elle devient la Place Victor Hugo grâce à l’Académie des Jeux Floraux / en 1885, à l’occasion d’un sacre du poète par l’Académie des Jeux Floraux, elle devient la Place Victor Hugo. C’est à cette époque que l’on commence à parler de la création d’un marché couvert sur cette place. Camille Ournac (maire de Toulouse à partir de 1888), reprit ce projet et finalement, ce marché couvert fut inauguré le 20 mars 1892 / 20 mars 1892, là où fut inauguré ce marché couvert, le marché Victor Hugo.

Est-ce le bâtiment actuel ?

Non, non ! Et non, à l’époque, c’était une salle métallique. Marché aux métaux que l’on trouvait également à l’époque aux marchés des Carmes et à Saint Cyprien. Aujourd’hui, à l’heure de la saison qui passe / pourtant, au milieu du XXe siècle, cette halle métallique de Victor Hugo ne convient plus vraiment : Toulouse grandit, se développe et le conseil municipal souhaite que les citoyens puissent se rapprocher de ce marché en voiture et en transports en commun. 1958, les commerçants de Victor Hugo doivent se rendre dans les allées Jean Jaurès. A partir de quelle époque, bastisson un autre mercat cobèrt / pendant ce temps, on construisit un autre marché à Victor Hugo, tout en béton, inauguré le 17 octobre 1959. E cric e crac, Qu’es Aquò es acabat / c’est la fin de cette chronique .