Les pompiers du Gard mis à l’honneur ce lundi soir. Une cérémonie à l’espace Pitot sur le site emblématique du Pont du Gard. Des hommes et des femmes distingués par leur courage et leur dévouement. Dehors, 4 semaines lors du tremblement de terre en Turquie en février 2023 et ici en mars 2024 lors d’un épisode pluvieux et orageux dramatique. Nous étions en jaune pluie mais en orange cru les 9 et 10 mars. Accumulations observées de 100 à 150 mm en plaine et jusqu’à 300 mm dans les Cévennes avec des conséquences dramatiques.
Pluie du vent et Gardon à Dions (Gard) en forte crue. Vers 23h30, l’hélicoptère Dragon 34 décolle de Nîmes, piloté par Rudy Romet. “Conditions extrêmes et frustration intensenous étions partis récupérer la famille, nous n’avons pu sauver que la mère« .
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3 morts, un père de famille de 40 ans et ses deux enfants de 4 et 13 ans
Médaille d’argent de première classe pour le courage et le dévouement pour le pilote ainsi que pour Alexis Caesteker. A bord du dragon 34, le plongeur au treuil qui a sauvé la mère, »Je l’ai trouvé accroché à une branche – qu’est-ce qu’on lui dit quand on vient la chercher ? – on a pas beaucoup de temps pour parler, dans ses yeux je vois qu’elle est totalement abandonnée à toi, qu’il n’y a qu’à faire le boulot“Des pompiers qui font l’honneur de la République et la fierté de Martine et Roger, les parents d’Alexis.”Il n’était pas en service, on l’a appelé pour aller sauver cette femme en pleine tempête” confided to France Bleu Gard Lozère, martine. Roger, Alexis’ dad, “nous nous inquiétons tous les jours mais nous sommes fiers d’avoir un fils comme lui« .
Une pluie de distinction
11 pompiers distingués pour leur courage et leur acte de dévouement au service de la population. 35 autres avec la Médaille de la Sécurité Civile pour leur service rendu en février 2023. Dans des conditions climatiques extrêmement difficiles lors du tremblement de terre en Turquie, l’élément d’intervention médicale rapide de la sécurité civile et son hôpital de campagne a soigné 2000 blessés.
« Vous êtes l’honneur de la République »
Gagnières, Goudargues, Dions, les Cévennes, le Rhône Gard et la plaine de Nîmes. Un point commun, dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 mars, la traversée d’un pont submersible 6 morts et deux survivants. Plus de 200 pompiers, policiers et secouristes sur place, aucun dégât matériel, aucune maison inondée mais un terrible drame humain. même si ici dans le Gard nous avons estimé le préfet Jérôme Bonnet nous avons la culture des inondations. “Je pense que nous sommes un département ou une majorité avec cette culture mais – concernant la traversée des ponts submersibles – il y a encore trop d’actes insensés”.
Sans oublier ceux qui traversent ses ponts à pied pour prendre des photos, notamment du Gardon en furie. En mars dernier, une bonne dizaine ont été condamnés à une amende par les gendarmes du Gard. La culture du risque est cultivée chaque jour chez les deux enfants disparus âgés de 4 et 13 ans.
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