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Mers déferlantes et vents en rafales

Dans le peloton de tête, « Jérém’ », comme le surnomme son équipe, a traversé l’équateur et s’est remis d’une dépression au large du Brésil pour repartir, à toute vitesse, vers l’Afrique et le Cap de Bonne-Espérance. Ce cap mythique devrait être franchi en fin de semaine.

Elle marquera l’entrée dans les terribles mers du Sud. Handicapé par un genou douloureux après un choc, le fort quadragénaire breton tient le coup, comme en témoigne ce journal de bord du Vendée Globe transmis au JDD, ce lundi 25 novembre, alors que la mer faisait trembler son IMOCA.

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« Nous sommes au nord-est de la dépression brésilienne. Nous avançons dans un flux « nord » de plus en plus soutenu, avec une mer un peu agitée. Le vent souffle en rafales. C’est compliqué d’avoir des vitesses constantes sur les bateaux. Là, il a fallu réduire la toile.» indique le skipper de Charal 2.

«Ça va être long et dur»

« Les conditions ont beaucoup changé. C’est beaucoup moins calme qu’il y a quelques jours. La trajectoire ? On contourne l’anticyclone [de Sainte-Hélène, NDLR]. Nous ne pouvons pas le traverser. Nous faisons le tour du Brésil, ce sont des itinéraires classiques pour un tour du monde. Arrivée au Cap de Bonne-Espérance ? Le 29 novembre, en principe. Il représente l’entrée dans l’Océan Indien »il élabore. Avant de planifier : « On sait que ça va être long et dur. »

 
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