Une animaliste accuse un lieutenant de lionceau d’être responsable de la mort de son cheval

Tirs de nuit autorisés par la préfecture pour réglementer les sangliers

Mardi 5 novembre au soir, un lieutenant du département des Yvelines a effectué une mission de régulation des populations de sangliers sur la commune de Maisons-Laffite. Cette mission a été réalisée sous couvert d’un arrêté des services préfectoraux et est intervenue en réponse aux incursions de porcs dans différents secteurs de la commune où de nombreux dégâts sont régulièrement constatés. Lors de cette mission, le loup éclaireur, accompagné de deux autres chasseurs, a abattu un sanglier dans un petit bois jouxtant la propriété d’Isabelle Dreyfus, propriétaire de chevaux et membre de l’association éco-animale Futur. A noter que le bois où stationnait le tireur se trouvait à plus de 150 mètres du domicile de la femme et qu’un fusil équipé d’un modérateur de son avait été utilisé.

Mort inexpliquée d’un cheval de 26 ans

Quelques minutes après la fusillade, Madame Dreyfus quitte son domicile et entre en contact avec les chasseurs. Les 3 nimrods furent rapidement vilipendés par la dame qui ne cachait pas son aversion pour la chasse. Le sanglier étant abattu ayant manqué, l’éclaireur loup et ses camarades quittèrent alors les lieux, passant près des boxes où dormaient les chevaux du propriétaire et firent remarquer à la dame que l’un d’eux ne semblait pas au mieux avec notamment des sueurs importantes. En effet, le lendemain matin, ce cheval de 26 ans a été retrouvé mort dans son box. Isabelle Dreyfus lance alors la machine judiciaire et médiatique sur l’éclaireur-loup