L’affaire avait beaucoup ébranlé les réseaux sociaux : la jeune Lilou, 16 ans, avait disparu le 23 octobre, alors qu’elle effectuait un stage dans une boutique de maroquinerie à Talange. La jeune fille avait été réquisitionnée par son patron pour se rendre chez un pressing à Longeville-les-Metz, non loin du stade Saint-Symphorien. Elle avait prévenu sa mère par SMS, puis silence radio. Sa mère, sans nouvelles, avait lancé un appel à témoins sur les réseaux alors que la police prenait l’affaire au sérieux.
Selon de premiers témoignages, la jeune fille avait été aperçue avec un homme « qui avait deux fois son âge, tatoué sur le cou, aux cheveux longs et bouclés », qui voyageait « dans une Clio grise et noire ». Lilou a finalement été retrouvée six jours plus tard, le 29 octobre, à la gare de Grenoble, à plus de 550 km de Metz.
Désorientée, la jeune fille a déclaré aux policiers “qu’elle avait été contrainte de se prostituer au profit de cet homme qui l’avait emmenée de Metz à Grenoble”, a indiqué samedi le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, dans un communiqué. . “Elle a notamment pu indiquer qu’il collectait de l’argent auprès des clients, fournissait des vêtements et des appartements, gérait son annonce sur le site “sexemodele””, a-t-il ajouté. “Plusieurs clients ont été interrogés et feront l’objet de poursuites pénales.”
Le proxénète a été mis en examen pour proxénétisme aggravé, enlèvement de mineure, proxénétisme, usage de prostitution de mineure et a été placé en détention provisoire.
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