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Soutien en Meurthe-et-Moselle aux victimes de violences conjugales

En cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Bleu Sud Lorraine consacre un dossier à l’accompagnement des victimes de violences conjugales. En Meurthe-et-Moselle, plusieurs associations les aident : Arélia, le CIDFF et France Victimes 54. Cette dernière a également accompagné 1 124 femmes depuis le début de l’année.

Dans le département, le 3919, numéro d’urgence pour alerte sur les cas de violences conjugales bascule souvent vers l’association Arélia. Elle suggère 15 places d’hébergement d’urgence de type collectif, et 17 places d’hébergement de diffusionsans oublier l’accueil de jour. “Soit cela permet aux femmes de verbaliser ce qu’elles vivent, soit parce qu’elles recherchent des informations, soit parce qu’elles ont besoin d’aide pour sortir du foyer, soit pour travailler avec elles dans la durée. et les orienter autant que possible vers les différents partenaires des différents réseaux de lutte contre les violences faites aux femmes», explique Mélanie Mathey, responsable du service accueil, hébergement et intégration.

Ce centre de jour est composé d’une équipe de quatre assistantes sociales, formées à l’écoute des victimes de violences conjugales. La grande majorité d’entre eux sont des femmes, de plus en plus disposé à se livrer. “De toute façon, ils le nomment plus facilementcorrige Estelle Poterlot, coordinatrice chez Arélia. « Sur d’autres services de l’association, parfois le point d’entrée n’est pas les violences conjugales. Du coup, avec notre œil un peu plus aiguisé et notre façon d’aborder les choses de manière un peu plus normale, les gens en viennent en fait à en parler plus facilement.

Mais les dépôts de plainte restent marginaux. « Parmi les femmes victimes de viol par exemple, seules 6 % des femmes porteront plainte, reports Valérie Jurin, president of CIDFF 54. Car ils sont parfois dans une situation de fragilité et de méfiance par rapport à ce qui va leur arriver, par rapport à l’accueil qui s’est grandement amélioré dans les commissariats. Et puis aussi une forme de défiance à l’égard du système judiciaire. La justice fonctionne, on voit qu’elle évolue, mais elle n’est pas encore gagnée.

 
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