Antoine Dupont a remporté dimanche à Monaco le trophée du meilleur joueur de Rugby à sept de l’année lors des World Rugby Awards 2024, consacrant ainsi son succès aux Jeux olympiques avec l’équipe de France.
Le toulousain, qui a découvert la discipline cette année en vue des Jeux, s’est montré décisif lors du tournoi olympique, inscrivant notamment deux essais en finale contre les Fidji et devenant le premier joueur masculin à remporter le titre de meilleur joueur des XV et XV. . VII.
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Quatre mois après avoir mené les Bleus du rugby à sept au sommet de l’Olympe, Antoine Dupont a été désigné dimanche meilleur septiste de l’année, lors des World Rugby Awards 2024 qui ont également honoré le Sud-Africain Pieter-Steph du Toit, meilleur joueur du XV. .
Le Toulousain, qui a découvert la discipline cette année en vue des Jeux, s’est montré décisif lors du tournoi olympique, inscrivant notamment deux essais lors de la finale remportée contre les Fidji.
En battant son coéquipier des Bleus Aaron Grandidier-Nkanang et l’Irlandais Terry Kennedy, il devient le premier joueur masculin à remporter le titre de meilleur joueur à XV et VII, après avoir déjà été distingué en 2021 pour ses performances avec le Stade toulousain et le XV de France.
Antoine Dupont n’a certes pas joué beaucoup de Sevens, à peine quatre tournois sur neuf sur l’ensemble de l’année Jeux compris, mais ceux qui doutaient de son adaptation ont vite reculé.
Après un premier tournoi où il s’est contenté de la fin des matches à Vancouver en février, il a enchaîné en faisant preuve de belles capacités à Los Angeles, où l’équipe de France masculine a remporté son premier tournoi sur le circuit mondial depuis 2005.
Sa vitesse, son intelligence du jeu et ses raquettes dévastatrices ont ensuite illuminé le tournoi de Madrid, où les Bleus ont remporté le circuit mondial après un essai décisif des 60 mètres de Dupont en quart de finale.
Or olympique
Comme tous ses partenaires, il a d’abord semblé pris par le défi dès le début du tournoi olympique, au Stade de France. Souvent placé sur le banc en début de match, Dupont a contribué à faire basculer les matches côté français.
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Ce fut notamment le cas lors de la finale. Pour son premier ballon, au coup d’envoi, il a contourné toute la défense, devançant même les supersoniques Fidjiens, avant de le donner au dernier moment à Aaron Grandidier pour éviter le retour d’un défenseur.
Le tournoi olympique et la première médaille d’or française aux JO de Paris, au lendemain de la cérémonie d’ouverture, ont encore accru la popularité de Dupont en France et dans le monde et chassé la désillusion de la Coupe du monde 2023.
Ses passages à VII, avec un calendrier aménagé grâce à un accord entre la fédération et son club toulousain, ne l’ont pas empêché de remporter un doublé Championnat-Coupe d’Europe, où Dupont a brillé à chaque fois qu’il jouait.
Il n’a en revanche pas participé au Tournoi des Six Nations 2024, où son absence s’est fait sentir dans le jeu réalisé, même si les Bleus ont terminé deuxièmes derrière l’Irlande.
De retour avec le XV de France pour la tournée de novembre, Dupont n’a pas marqué le moindre essai, mais sa simple présence a mécaniquement offert plus d’espace à ses partenaires et contribué aux trois succès des Bleus.
du Toit, roi du XVe siècle
Sa non-participation au Tournoi l’empêche de facto de prétendre au titre de meilleur joueur du XV, fixé uniquement sur les matches internationaux. Le ailier sud-africain Pieter-Steph du Toit, acteur majeur du succès des Boks en Rugby Championship, a remporté le trophée pour la deuxième fois après 2019. La France a remporté trois autres distinctions : celle de meilleur entraîneur pour Jérôme Daret, l’entraîneur de l’équipe Les Bleus aux Jeux de Paris, ainsi que les épreuves de l’année à XV marquées par l’ailière Marine Ménager et le demi de mêlée Nolann Le Garrec. L’arrière latérale anglaise Ellie Kildunne a été sacrée meilleure joueuse du XV grâce à ses 14 essais en 10 matches, soulignant l’écrasante domination des « Roses rouges » sur le rugby mondial à un an de la Coupe du monde à domicile. Le troisième ligne néo-zélandais Wallace Sititi et l’Irlandaise Erin King ont été sacrés révélation de l’année.
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À l’exception des deux épreuves de l’année, décernées par un vote du public, les lauréats ont été désignés par des jurys de six à onze personnes, composés d’anciens joueurs, entraîneurs ou journalistes.
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