Près de l’écluse no. 7 de Bourg-le-Comte, samedi 22 juin après-midi, de fortes pluies ont perturbé le groupe venu s’informer sur les enjeux et atouts des canaux, à l’occasion de la Journée du patrimoine des pays et des moulins, placée sous le thème « L’eau utile à tous”. Mais Carine Seillé, chargée de mission à l’association du canal de Roanne à Digoin, son président Jean-Claude Ducarre et Nathalie Descotes, conseillère municipale de Bourg-le-Comte, ont tout de même su valoriser ce patrimoine encore trop méconnu.
Ce canal de Roanne à Digoin est un canal latéral, ce qui signifie que ce cours d’eau artificiel a été construit à côté d’un fleuve, la Loire, car il ne permettait pas une navigation régulière et confortable toute l’année. . Il existe deux autres types de canaux : les lits de rivières canalisés et les canaux de jonction entre deux cours d’eau.
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Le canal est alimenté depuis Roanne à raison de 2 à 3 m3 par seconde. Il est arrivé que cet approvisionnement soit réduit lorsque des problèmes survenaient : sécheresse réduisant le volume d’eau de la Loire nécessaire au refroidissement des centrales nucléaires en amont, inondations excessives, ou encore travaux nécessaires à la réfection du canal, comme ce fut le cas. le cas ce mois dernier.
Le léger dénivelé entre Roanne et Digoin a permis de limiter le nombre d’écluses à 10, avec un dénivelé moyen de 3 mètres. Le plus élevé est l’écluse no. 7 à Bourg-le-Comte, avec 7,19 m.
Si le canal le permettait, au 19ème sièclee et 20e siècle, pour transporter des matériaux lourds et des minerais, dont le charbon, à bas prix, sa fonction est aujourd’hui essentiellement touristique.
Les qualités environnementales de cette voie navigable sont évidentes : très faible consommation énergétique, fonction d’irrigation, maintien de la diversité de la faune et de la flore.
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