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Retrait du littoral, la est-elle en retard ?

Discussions autour recul du littoral a eu lieu à l’occasion du 106e édition du congrès des maires. Face aux nombreux témoignages de maires des communes concernées, l’assistance s’est demandée si la n’était pas en retard sur le sujet.

Retrait du littoral : 500 communes concernées

Le directeur en charge des risques, de l’eau, de la mer au Cerema, Sébastien Dupray, fixe le cadre des données nationales sur les zones de basse altitude à l’horizon 2024. Selon les chiffres, 20 % des côtes sont actuellement en retrait, ce qui représente environ 900 km. du littoral. 500 communes sont concernées par le recul du littoral.

Soit au total, 30km2 perdu en 50 ans : environ la superficie de 4 200 terrains de football. Enfin, 16 000 ouvrages de protection du littoral ont été recensés dans la cartographie nationale des ouvrages et aménagements côtiers.

Un déclin du littoral vécu différemment selon les communes

Les témoignages continuent. Le maire de Riec-sur-BélonSébastien Miossec, Yannick Moreau, mayor of Sables d’Olonnele maire de BidartEmmanuel Alzuri ou encore des représentants de l’Outre-mer avec Madi Madi Souf, maire de Pamanzi et Wilfrid Weiss, maire de Koumac ;tout le monde a le même constat. Sébastien Miossec le résume bien : “Notre côte est fragile, mais le déclin ne se vit pas physiquement de la même manière pour moi que pour les autres.”

Pour lui, il est plus que temps de trouver des outils adaptés aux territoiresvoiture “Nous avons besoin de flexibilité et de confiance dans les territoires.” Selon Sébastien Miossec, c’est le rôle des maires de « prendre en main ces sujets : à nous de construire les stratégies les plus adaptées pour répondre aux problématiques »dit-il.

Vers une stratégie nationale : “Nous n’en sommes pas encore là.”

En plus d’être maire des Sables d’Olonne, Yannick Moreau est président de l’association nationale des élus côtiers (Anel). Pour lui, les territoires « innover beaucoup, en fonction des différentes réalités locales. »

Il existe deux enjeux majeurs : conjugué au présent, « anticiper désormais des phénomènes qui vont s’accentuer » et combiner les stratégies locales avec une stratégie nationale du littoral. “Plus Nous n’en sommes pas encore là »se lamente-t-il.

L’État devrait rapidement mettre en place un cadre juridique et financier. « Nous avons besoin de clarté sur ce que nous avons le droit de faire, ce que nous n’avons pas le droit de faire, ce que nous pouvons encourager ou décourager »il énumère. Yannick Moreau insiste : l’instabilité du gouvernement ralentit clairement la mise en œuvre d’une feuille de route : “On travaille mais on n’accouche pas. Une analyse partagée par Dominique Capco-président du groupe de travail de l’AMF Littoral.

Retrait du littoral : quid du financement ?

Sébastien Dupray rappelle que le chiffrage pour lutter contre le déclin du littoral ne peut être national « parce qu’il n’y a pas de solution miracle à mettre en œuvre sur toutes les côtes de France.

De son côté, Dominique Cap penche pour la solidarité nationale. Pour le financement, deux solutions possibles : “soit le contribuable, soit l’usager”dit-il. Dominique Cap préfère se concentrer sur l’utilisateur en s’appuyant surc’est 110 millions de nuits dans les communes concernées. « Pour ceux qui veulent profiter du littoral, pourquoi ne pas leur expliquer l’importance de participer à son entretien. Une sorte de contribution de solidarité côtière » il explique.

 
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