Ce samedi 23 novembre, la Métropole de Lyon a distribué gratuitement plus de 2 000 arbres aux résidents des maisons individuelles. Une initiative réussie destinée à végétaliser la ville via des espaces privés.
Ce samedi, la Métropole de Lyon a rencontré les habitants du Grand Lyon propriétaires de maisons individuelles pour leur offrir un arbre. Dans les parcs de Parilly ou de Lacroix-Laval, 2 000 arbres fruitiers ou forestiers ont été mis à disposition des habitants. Les conditions pour pouvoir le récupérer ? Disposez d’un jardin en longueur et inscrivez-vous au préalable sur le site de la Métropole. Les inscriptions ont eu lieu en septembre 2024.
Et cette première édition est une réussite. Dès 9h30 ce samedi matin, les inscrits se sont précipités pour récupérer leur sapin. “On n’a pas eu le temps de s’installer depuis ce matin, il y a beaucoup de monde», nous a confirmé un salarié du parc Parilly, bénévole ce samedi pour conseiller et orienter les particuliers dans le choix du futur locataire de leur jardin individuel. “Qu’est-ce qui fonctionne le mieux dans notre région ? », « Qu’est-ce qui nécessite le moins d’entretien ?“, “Comment bien arroser son arbre ?», les questions des acheteurs sont nombreuses.
La plupart des Grands Lyonnais avaient vraiment besoin d’aide compte tenu de la multitude d’espèces proposées ce matin au Parc de Parilly. Chênes, pommiers, poiriers, reines-claudes, cerisiers… Il y en avait pour tous les goûts et pour tous les goûts. Mélissa, habitante de Vénissieux, est venue avec son mari et ses deux enfants. “J’ai déjà des pêches et des abricots dans mon jardin, quand j’ai vu l’annonce je me suis dit qu’en plus c’était bien, et les enfants aiment ça», avoue-t-elle, avant de repartir avec un pommier.
Lire aussi : Lyon : la Métropole va distribuer 2 000 arbres aux habitants du Grand Lyon
2 000 réservations en moins de trois jours
Réalisée pour la toute première fois, l’opération a connu un grand succès. “Sur 2 000 arbres proposés, les inscriptions ont été finalisées en deux jours et demi», indique Philippe Moussière, directeur adjoint du patrimoine végétal à la Métropole de Lyon, qui s’est également réjoui du dialogue noué avec les habitants lors de cette initiative.
Un petit geste pour une grande cause. “Face au réchauffement climatique, il est important d’inciter les individus à planter des arbres pour avoir de plus en plus de couvert végétal sur l’ensemble de la métropole et ainsi apporter de l’ombre.poursuit Philippe Moussière, qui précise que les arbres ont un double avantage car ils « transpirent ». “À travers les feuilles, l’eau est libérée dans l’air, c’est pourquoi sous un arbre on retrouve un peu de fraîcheur. Il est important d’avoir une couverture végétale la plus large possible.« D’où l’importance de cibler les terrains privés, en complément de ce qui se fait déjà dans l’espace public.
Lire aussi : Lyon : l’œuvre artistique installée place Bellecour en 2025 dévoilée
“Planter plus et mieux“
“Le but est de planter plus et mieux», a indiqué le président de la Métropole Bruno Bernard, présent pour l’occasion. Près de 56 000 arbres ont été plantés l’hiver dernier, »c’est 10 à 15 fois plus que ce qui a été fait ces dix dernières années», a-t-il également rappelé. Et pour mieux planter, la Métropole cible les espaces privés. “Cela me fait plaisir de savoir que les habitants de la Métropole planteront cet arbre cet après-midi ou demain chez eux, souvent avec leurs enfants, ce sera une première pour eux et c’est quelque chose d’important», a-t-il souligné.
Autre avantage de planter dans des espaces privés : le moindre coût de l’opération. “En plus d’augmenter le volume, en termes de coût pour les pouvoirs publics, cela nous coûte moins cher que de planter sur l’espace public, ce qui nous oblige à faire des trous dans le bitume et à réaliser certains aménagements lourds alors qu’ici, cela coûte environ 40 euros par arbre et ça ce sont des individus qui plantent directement chez eux», ajoute le président de la Métropole.
Verra-t-on une action du même type l’année prochaine ? Les élus sont optimistes. “On verra l’année prochaine, on fera d’abord le point», a conclu Bruno Bernard, visiblement satisfait de cette première édition.
Lire aussi : Entre Doucet et Bernard, plus de complémentarité que de proximité
Related News :