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Les victimes de l’amiante sont-elles bien prises en charge à Cherbourg-en-Cotentin ?

Par

Chrismaël Marchand

Publié le

22 novembre 2024 à 9h26

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Y a-t-il assez radiologues au centre hospitalier public du Cotentin ?

En tout cas, c’est ce que nous demandons groupes d’action of Insoumise of Cherbourg-en-Cotentin who decided to alert Benoît Arrivé, Marie of Cherbourg-en-Cotentin (Manche) and Président du Conseil de Surveillance vous CHPC, dans une lettre ouverte.

Le contexte

« A Cherbourg, amiante est un catastrophe sanitairede la des milliers d’employés ont été exposés dans notre bassin industriel à cette fibre tueuse. Il a fallu près d’un siècle pour reconnaître et admettre la responsabilité des employeurs. LE victimes de l’amiante ont pu se rassembler au sein de l’Association des Victimes de l’Amiante (Adeva) et obtenu des droits importants : le reconnaissance au tribunalde la faute de l’employeur un préretraiteet suivi médical professionnel .

Ce surveillance médicale spécifique existe pour écranplus tôt une maladieen relation avec l’exposition à l’amiante. La possibilité de bénéficier d’un suivi efficace et efficient par le corps médical revêt donc une importance cruciale. […]

Au sein du ministère de la Défense, les concertations se sont améliorées par la création d’un carnet médical spécifique pour le suivi de la victime. Il aurait pu en être de même pour les salariés du privé pour éviter toutes les imperfections qui deviennent fraudes . La désorganisation qui a touché le ministère de la Défense fait que le système n’est pas parfait à 100 % et que de nombreuses victimes ne sont pas convoquées et ne disposent pas d’un journal de suivi.

L’alerte

« Nous souhaitons alerter sur un problème local concernant le CHPC. Aujourd’hui, médicalement, nos scanners sont lus à Lyon, faute de radiologues. Cette situation entraîne des dysfonctionnements majeurs. Par exemple, la lecture des rapports scanner de certaines victimes a fait disparaître complètement les plaques pleurales précédemment détectées. Or, selon le corps médical, une telle évolution est matériellement et physiquement impossible. Il n’est pas question ici de rejeter la faute sur les radiologues. Celles-ci sont surchargées d’examens toujours plus nombreux à contrôler.

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La conséquence de cette situation est une interprétation trop rapide, éventuellement confiée à de simples algorithmes, qui ne permet plus de détecter et de confirmer la présence des minuscules plaques pleurales toujours présentes, qui existent et ne disparaîtront jamais. L’autre conséquence directe et non moins néfaste de cette situation est que les minuscules plaques pleurales ne sont plus interprétées et déclarées comme maladie professionnelle. Dans le Nord Cotentin qui pourrait être qualifié de territoire « pilote » compte tenu du nombre dramatique de victimes de cette pathologie, il est invraisemblable et inacceptable de ne pas avoir de radiologue pour lire nos scanners dans notre hôpital public ».

La demande

« Compte tenu de votre intérêt et de votre implication auprès des victimes de l’amiante, nous vous demandons d’intervenir au sein du CHPC et de l’ARS (Agence Régionale de Santé) pour que ce scandale cesse et que nous ayons des radiologues dans notre hôpital public pour interpréter nos scanners, radiographies. … plutôt que que ces patients soient obligés de recourir aux services de la Polyclinique du Cotentin pour pouvoir repartir avec le scanner et le bilan réalisé sur place.

La réponse

Contacté, Benoit Arrivé, président du conseil de surveillance de CHPC, a indiqué qu’il partagerait « ces difficultés avec les membres du conseil d’administration lors de la prochaine réunion».

Il rappelle également que « le service de pneumologiedu CHPC soutient depuis de nombreuses années les patientssouffrant d’une maladie liée à l’amiante.

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