Dans la revue de presse de ce vendredi, Mayotte 1ère revient sur l’arrêté préfectoral restreignant l’usage de l’eau, sur les violences sexuelles sur mineurs et sur les certificats médicaux frauduleux des Diables Noirs de Combani.
Arroser son jardin, remplir sa piscine, laver sa terrasse est désormais interdit
La préfecture a publié hier un arrêté restreignant l’usage de l’eau. Jusqu’à fin janvier, il est donc interdit de remplir sa piscine et d’arroser pelouses, espaces verts et jardins de minuit à 18 heures. Pour laver sa voiture, il faut passer par une station de lavage professionnelle équipée d’un système de recyclage de l’eau. Le non-respect de ces mesures peut entraîner des sanctions pouvant aller jusqu’à plusieurs milliers d’euros.
Ceci est encore dû à une production insuffisante en fin de saison sèche. Les captages de rivières apportent moins d’eau dans le réseau. Comme nous l’évoquions hier, les circuits aquatiques seront adaptés à partir de lundi avec des coupures désormais entre 10h et midi contre midi et 14h auparavant. Plus de détails sur ces restrictions d’utilisation de l’eau peuvent être trouvés dans vos journaux locaux et sur notre site Web.
Vous trouverez également des explications sur cet incendie à proximité de la Technopole Dembéni. Vous avez peut-être vu ces images de grandes flammes à proximité du site sur les réseaux sociaux. Selon les pompiers, il s’agissait d’agents d’entretien qui brûlaient des tas de végétation. Le feu ne s’est pas propagé au reste du bâtiment ou du site
« Brisons le silence sur les violences sexuelles contre les enfants »
C’est l’appel et le titre de Mayotte Hedbo cette semaine. Mercredi marque l’anniversaire de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. Avec dans ce dossier, un rapport sur la convention internationale relative aux droits de l’enfant d’outre-mer. Elle a été créée il y a trois ans à Mayotte, par l’association Haki Za Wanatsa. Elle regroupe 35 organisations à Mayotte, mais aussi à la Réunion, aux Antilles et en France. Sa première action fut la campagne WamiToo, une vaste enquête par questionnaire sur les violences sexuelles sur mineurs. 35% des personnes interrogées déclarent avoir déjà été victimes de ces événements, et 11% ne savent pas si ce qu’elles ont vécu constitue un délit.
Les membres du collectif ont alors mené des campagnes de sensibilisation. Cette semaine, une délégation de jeunes accompagnée par l’association était à Paris pour le forum international de l’enfance organisé par l’Unicef. Un modèle de réussite, déjà récompensé l’année dernière par le prix de la prévention de la délinquance.
Dans ce dossier Mayotte Hebdo, vous trouverez également un reportage sur la prise en charge des victimes par la communauté médico-sociale, et un entretien avec Saïrati Assimakou. Victime d’inceste, elle en a fait son combat. Elle préside l’association « Souboutou Ouhédzé Jilaho » qui organise ce mois-ci des actions de sensibilisation. Nous en parlerons avec elle à 7h15, elle est l’invitée de Zakwéli.
L’intercommunalité de Petite-Terre au fond du mur
Car le mur se rapproche, avec le retrait du littoral selon le Journal de Mayotte. Des experts des ministères de l’Intérieur et de l’Ecologie se sont rendus sur place la semaine dernière accompagnés d’élus locaux et de représentants de l’administration. Le constat est sans appel : la falaise du Petit Moya s’effondre et menace directement l’usine de dessalement de Petite-Terre, avec une échéance critique estimée d’ici cinq à dix ans. La côte ouest de Pamandzi est exposée à la montée des eaux, notamment le district de Manga Magari.
Plusieurs décisions ont été prises depuis : le Fonds Barnier sera mobilisé, du nom du fonds de prévention des risques naturels majeurs. ” Le manque de moyens pour agir concrètement reste une frustration. Nous sommes prêts à avancer, mais les délais s’allongent. » explique dans le JDM le premier vice-président de la communauté de communes de Petite-Terre. Une réunion de cadre technique est prévue le 4 décembre.
Encore un rendez-vous le lendemain autour du marché couvert de Mamoudzou
Le 5 décembre, la préfecture, la CCI et le département feront le point sur le projet prévu pour améliorer les conditions de travail des commerçants. En attendant, les professionnels sont inquiets et en colère
Ils s’inquiètent d’une rumeur suggérant la fermeture administrative de ce marché. Fin septembre, une inspection de la préfecture a constaté plusieurs manquements, comme des extincteurs inutilisables ou encore la présence de rongeurs dans le bâtiment. Les commerçants le reconnaissent, mais selon eux, il s’agit d’un problème de gestion entre la chambre de commerce et d’industrie et le conseil départemental. Des témoignages sont à retrouver sur le site de Mayotte la 1ère
Les Diables Noirs de Combani n’ont pas triché, mais ils ont falsifié des certificats médicaux.
Cela fait suite au recours déposé par Crépy-en-Valois, battu au septième tour par Combani. Ils accusent les Diables Noirs d’avoir photocopié les certificats médicaux de trois joueurs. C’est le cas de deux d’entre eux, selon la commission de la fédération française de football. Aucun impact sur la Coupe de France, ces deux joueurs n’ont pas joué pendant le match, ni même figuré sur la feuille de match.
La FFF a annulé les licences de ces deux joueurs, l’affaire ne s’arrête pas là pour les Diables Noirs : la fédération demande désormais à la ligue de prendre des sanctions contre le club Combani, notamment pour regarder si ces deux joueurs ont joué en régional 1. championnat. Les matchs concernés pourraient être invalidés ou perdus sur tapis vert.
Les Diables Noirs reviennent à Mayotte demain, journée également marquée par la visite du secrétaire d’Etat Thani Mohamed Soihili, un déplacement à suivre sur les antennes de Mayotte 1er, lors d’une journée particulière.
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