l’essentiel
Hier, la 2e édition de la Soirée d’orientation et de formation a connu un grand succès. Avec plus de 370 professionnels présents à la CCI de l’Aveyron et 170 métiers présentés, collégiens, lycéens et parents ont trouvé des réponses à leurs questions.
« Avez-vous toujours voulu faire ce métier ? », demande une élève de 4e à une salariée de Jeune Montagne, venue présenter son métier. « J’ai affiné mon orientation petit à petit », répond-elle, derrière son stand. C’est ce qu’ont fait hier des milliers de jeunes à la CCI de l’Aveyron. Après une première année réussie, la 2e édition de la Soirée d’orientation et de formation a pris de l’ampleur. De 15h à 21h, les couloirs étaient toujours pleins.
Avec deux amphithéâtres ouverts aux conférences et un espace dédié aux nouvelles formations, “cet événement s’adresse à nos jeunes pour qu’ils comprennent qu’en Aveyron, il est possible de se former et que les entreprises sont prêtes à les accueillir”, explique Dominique Costes, président de la CCI. « Le but c’est qu’il y ait du monde et de répondre à ceux qui ont des demandes et des besoins. » Objectif atteint auprès de 1 500 collégiens et lycéens, parents, enseignants…, vers 17 heures
“Ça m’a aidé”
« J’ai discuté avec des professionnels, ils m’ont raconté leur quotidien, et ça m’a aidé. Cela m’a permis de confirmer mon choix», se réjouit Nathan, élève de dernière année de baccalauréat professionnel, qui sait désormais qu’il souhaite travailler dans la banque. D’autres, comme Charles, sont venus sans grandes idées. L’élève de 4ème a découvert qu’il pouvait faire des mini-stages à la CCI pour en apprendre davantage. « On idéalise souvent un métier. Il faut être dans la vie de tous les jours pour connaître la réalité d’un métier », souligne sa mère, inquiète.
Côté professionnel, ces rencontres sont indispensables. Fabrice Lacan, chef de projet photovoltaïque chez Enedis, est venu nous faire découvrir son « métier méconnu ». « Pour les jeunes, ce sont des métiers abstraits. Il faut les présenter, nous recrutons avec la transition énergétique. » Concernant la restauration, « nous avons besoin de main d’œuvre. Nous essayons donc de transmettre notre passion. Aussi, nous rassurons les parents inquiets des conditions de travail », précise Nicolas Geniez, restaurateur et vice-président de l’UMIH de l’Aveyron.
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