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Éditorial Paris
Publié le
20 novembre 2024 à 12h18
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Ce n’est pas encore devenu le phénomène qu’il était dans les années 1970 et 1980, mais le beaujolais nouveau est en effet en train d’opérer un spectaculaire retour en grâce chez les Parisiens. Après avoir été entaché d’une mauvaise réputation (parfois justifiée) pour son « goût de banane », le vin précoce, qui fait aujourd’hui l’objet de beaucoup d’attention de la part des vignerons, surfe sur la tendance des vins rouges légers et légers. peu tannique, à boire sans chichi entre amis pour une soirée ou pour toujours.
Une recette classique, mais bien pratiquée
La résurgence des soirées « Beaujolais Nouveau » dans la capitale dans les prochains jours témoigne de cet engouement. Foi de Tristan Olphe-Galliard, animateur du réseau des établissements amateurs de vin de la région, créé par l’interprofession du vignoble du Beaujolais.
La capitale compte à elle seule près d’une centaine de « bistrots beaujolais ». La majorité d’entre eux s’organisaient pour faire la fête le jeudi soir, le vendredi soir et même le week-end et la semaine suivante.
La recette des soirées Beaujolais Nouveau réussies est classique, mais bien rodée. Ils s’organisent autour d’un comptoir et de tables où l’on aime se retrouver, d’un menu spécial « vigneron » à prix raisonnable et de l’incontournable nouveau vin « macération semi-carbonique », servi au verre, en bocal (46 cl, façon lyonnaise). ) ou en bouteille. L’ambiance est généralement assurée par un orchestre composé d’amis du patron ou de professionnels, le tout se terminant joyeusement par quelques pas de danse et des chants sonores.
Beaujolais Nouveau “as soon as possible”
Si vous ne pouvez pas attendre jeudi soir, la joviale équipe de Little Périgourdine (39, rue des Écoles, 5e) propose le Beaujolais « le plus tôt possible » avec un menu spécial (à 24 €) le mercredi soir à l’accordéon en attendant l’ouverture des premières bouteilles de « neuf » à minuit, heure à laquelle il peut être mis en vente.
Le compte à rebours des dernières secondes est digne de Cap Canaveral. Toute la rue des Écoles sera animée jeudi à l’heure du vin, avec Jean-Luc et Christophe Martin, les propriétaires, organisant simultanément une Bal musette dès 19h à « Petite Pé », une soirée « endiablée » dans leur bistro Devant (situé… en face, 28 rue des Écoles) et un concert avec clarinettiste à L’annexe (au 22 de la même artère). Beaujolais et musique font bon ménage !
Les Halles et au-delà
L’ambiance ne devrait pas non plus manquer dans le quartier des Halles. Les cors de chasse sont promis à Louchébem (10, rue des Prouvaires, 1st) and the accordion opposite, at Bistrot de Léo (7, rue des Prouvaires), tandis que les bouchons éclateront en rafales à quelques mètres de là, à Bistrot des Halles (15, rue des Halles, 1er), chez Vincent Limouzin qui propose des planches de charcuterie imbattables. Non loin de là, le mythique Pied de cochon (6, rue Coquillière, 1er) donnera le coup d’envoi des « 24 heures du Beaujolais Nouveau » à minuit, avec la dégustation du Beaujolais Villages Nouveau du Domaine des Nugues par Gilles Gelin, dont l’étiquette a été conçue par Jul.
Cette semaine, le Beaujolais Nouveau coulera à flots dans tous les quartiers de Paris. Dans le 9e, Laurent Nègre, lauréat de la Coupe du Meilleur Pot 2024 pour Grille Montorgueil (1er), organise une soirée spéciale dans une autre de ses adresses, L’étincelle (33, rue de Clichy, 9e), qu’il promet d’être « mémorable ».
A Montmartre, nous concourrons à distance, entre d’une part La mascotte (52, rue des abbesses, 18e) en bas des marches, qui annonce « saucisson pistache, civet de chevreuil et tarte pralinée » arrosé de trois nouveaux beaujos ; et d’autre part La bonne Franquette (18, rue Saint-Rustique, 18e), au sommet de la Butte, où la famille Fracheboud lésine rarement sur le nombre de références primeurs.
Du plus populaire au plus chic
Au sud de la capitale, le quartier populaire Vaudésir bravera la pluie (et la neige ?) en ouvrant ses deux terrasses et promet une série de soirées jeudi, vendredi, samedi et même toute la semaine suivante !
Dans l’ouest parisien, Le Bizetro (6, rue Georges-Bizet, 16th), Le Bougnat (15, rue Torricelli, 17ème) ou Le Guersant (30, boulevard Gouvion-Saint-Cyr, 17e) sera là.
Tandis qu’à l’Est, Christophe Chenal et Rémi Demulder (Le verre à vin215, rue de Bercy, 12e) a fait venir des accordéonistes et trombonistes de Savoie dans leur cave-restaurant. Sébastien et Pauline Girin, à BaBA (53, rue de Tolbiac, 13e), mettra à l’honneur son vigneron éponyme, du Domaine Girin, qui produit l’un des Beaujolais Nouveau les plus recherchés.
Et si vous pensez que le Beaujolais Nouveau est boudé par les grands restaurants, détrompez-vous. Stéphane Pitré, chef étoilé du Louis (23, rue de la Victoire, 9e), organise une soirée beaujolaise dans son bistrot voisin (La Cave25 rue de la Victoire) avec accordéoniste et planches à manger. Le soir du Beaujolais Nouveau, c’est la convivialité qui compte !
Bruno Carlhian
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