Publié le 19 novembre 2024 à 22h20
Le vortex montrera les dents. Prévision.
Changement de direction
L’automne météorologique chaud qui se termine fin novembre devrait prendre une tournure différente. En effet, un changement de régime risque de marquer le passage à la nouvelle saison. Depuis plusieurs semaines, le contexte atmosphérique dominant au Québec est marqué par un afflux d’air doux. Des anomalies positives ont été enregistrées en septembre, octobre et novembre. Alors que le froid s’accumule au niveau du cercle polaire, un flux de vortex est prévu au cours des derniers jours de novembre.
Nouveau paradigme
Ce changement de régime devrait marquer l’arrivée de températures inférieures aux normales saisonnières. Il s’agit d’un renversement de situation puisque l’air arctique ferait chuter le mercure près du point de congélation. Cette cassure se produirait vers la fin du mois. Le sud du Québec devrait donc pleurer les maximales de 10°C et plus qui ont marqué les derniers jours.
Anomalie de froid
Cette incursion du vortex polaire jusqu’à nos latitudes risque de provoquer des anomalies de température généralisées bien plus au sud. Le Grand Nord québécois connaîtrait la situation inverse avec un mercure au-dessus de la normale. A noter que ce n’est pas dans le sud du Québec que le froid serait le plus intense en termes d’écart à la moyenne saisonnière. Le centre du continent pourrait connaître des températures jusqu’à 7°C en dessous des normales.
Un hiver durable
À Montréal, on estime que des conditions hivernales durables s’installent en moyenne vers le 12 décembre. Lorsque le mercure descend sous le point de congélation de jour comme de nuit, les précipitations deviennent majoritairement solides et un tapis blanc recouvre le sol en permanence. C’est vers le 9 du mois que la moyenne descend en dessous de 0°C. Toutefois, la possibilité d’un retour d’un contexte atmosphérique plus doux dans le sud du Québec n’est pas exclue. Par conséquent, des températures maximales durables de 0°C seraient fixées à la fin de cette année.
Avec la collaboration de Nicolas Lesssard, météorologue.
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