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les parties toujours « distantes » après une séance de médiation

Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes ont fait quelques progrès dans les négociations avec le médiateur spécial nommé par Ottawa, mais « il reste encore beaucoup de travail » à faire sur les principaux dossiers, alors que la grève nationale débute mardi, sa cinquième. jour.

Sur des questions plus petites, nous avons pu faire quelques progrèsa déclaré Jon Hamilton, porte-parole de Postes Canada. Le médiateur spécial a contribué à faciliter ces discussions. Nous allons donc continuer à travailler. Nous sommes déterminés à conclure des conventions collectivesa-t-il déclaré lors d’un entretien téléphonique, ajoutant que l’arbitrage n’était pas sur la table pour le moment. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.

Alors que les livraisons de colis et de courrier sont interrompues, la société d’État et le Syndicat des postiers continuent de négocier deux conventions collectives : l’une pour les facteurs ruraux et suburbains, qui a été discutée lundi, l’autre pour les facteurs urbains, qui était sur la table mardi. .

Le syndicat a déclaré que des progrès avaient été réalisés en partie grâce à la présence du plus haut médiateur fédéral, nommé à cette tâche la semaine dernière. Peter Simpson, directeur général du Service fédéral de médiation et de conciliation, a passé le début de la semaine dans un hôtel d’Ottawa à faire la navette entre les salles de conférence des parties, faisant des propositions et des arguments. concessions potentielles.

Après 12 mois de discussions, l’employeur a enfin commencé à s’attaquer aux problèmes urgents. La résolution de ces questions pourrait ouvrir la voie à un accord.

Une citation de Jan Simpson, présidente du syndicat

Nous aborderons d’autres dossiers aujourd’hui (mardi) et les membres de l’unité urbaine pourront alors voir s’il y a du mouvement de leur côté.

Environ 55 000 employés représentés par le Syndicat des postiers ont débrayé vendredi, interrompant les livraisons de courrier et de colis alors que commence la période chargée des fêtes.

Le syndicat réclame des augmentations salariales cumulatives de 24 % sur quatre ans, alors que Postes Canada propose 11,5 %. D’autres questions en litige incluent la sécurité d’emploi, les avantages sociaux et le travail contractuel pour livrer des colis le week-end.

Forte baisse du courrier

Les négociations entre Postes Canada et ses employés syndiqués, entamées en novembre 2023, se déroulent alors que le service de livraison fédéral fait face à une crise financière sans précédent.

Un facteur de Postes Canada livrant des colis à Montréal, le 13 novembre 2024.

Photo : La Presse Canadienne / Christine Muschi

Au cours du premier semestre 2024, Postes Canada a perdu près d’un demi-milliard de dollars. L’entreprise a enregistré des pertes de 3 milliards de dollars depuis 2018, les Canadiens ayant envoyé moins de lettres, tandis que ses concurrents s’emparaient encore plus de parts du marché des colis.

Les ménages ont reçu en moyenne sept lettres par semaine en 2006, mais seulement deux l’an dernier, selon le dernier rapport annuel de Postes Canada, qui qualifie cette tendance forte baisse du courrier.

Le syndicat et la société d’État ont proposé d’étendre le service autour des colis comme moyen d’augmenter les revenus, mais ils ne sont pas d’accord sur la manière de s’y prendre.

Le syndicat affirme que les employés à temps plein devraient livrer les colis les fins de semaine, tandis que Postes Canada espère embaucher des travailleurs contractuels.

Ce dont nous avons besoin, c’est d’un nouveau modèle de livraison flexible qui nous permette d’offrir un service de colis le week-end et d’offrir des prix plus compétitifs que les autres services recherchés par les Canadiens lorsqu’ils magasinent. achats en ligne.

Une citation de Jon Hamilton, porte-parole de Postes Canada

Selon le rapport annuel de l’année dernière, la part de marché des colis du service postal est passée de 62 % avant la pandémie de COVID-19 à 29 % l’année dernière, Amazon et d’autres concurrents ayant profité de la demande croissante de colis. livraison le lendemain.

Avantages

En plus du travail le week-end et des augmentations de salaire pour contrer l’inflation, le syndicat réclame des prestations d’invalidité de courte durée plus élevées et dix jours de congé de maladie payés par an. Il souhaite également inclure des véhicules de société pour les facteurs ruraux et suburbains, ainsi que des repas et des pauses payants.

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Éric Roussel est facteur au Saguenay depuis près de 30 ans.

Photo: Radio-Canada / Raphaëlle Laverdière

Contrairement aux propositions de Postes Canada, nos revendications offrent de vraies solutions : des salaires équitables, la santé et la sécurité, le droit à une retraite digne et l’expansion des services postaux publics.a déclaré le négociateur en chef François Senneville dans un communiqué plus tôt ce mois-ci.

En raison de l’arrêt soudain des livraisons de Postes Canada (les chèques de prestations gouvernementales font partie des rares exceptions), les affaires ont grimpé en flèche chez les autres entreprises de livraison.

Nous avons vu les volumes augmenter de plus de 10 % d’une semaine à l’autre alors que nous continuons de répondre aux besoins des Canadiens pendant cette période chargée.dit Purolator, détenue majoritairement par Postes Canada.

FedEx a mis en place un plan d’urgence pour gérer des volumes plus élevés, a déclaré le porte-parole James Anderson.

Le dernier arrêt de travail au Service Postal a eu lieu fin octobre 2018, lorsque les employés ont mené des grèves tournantes pendant 31 jours. Les précédentes grèves des postes, en 2011 et 2018, ont pris fin lorsque le gouvernement fédéral a adopté une loi spéciale de retour au travail.

 
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