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le sexologue périgourdin accusé de viol a été condamné à douze ans de réclusion criminelle

Ce mardi 19 novembre, après trois jours de procès marathon devant la cour d’assises de Dordogne, le sexologue périgourdin Lionel Agullo, qui était en cavale au moment de son premier jugement en novembre 2021, a été reconnu coupable d’avoir violé une ancienne patiente lors de son procès. séances de massage sous hypnose entre mars et juillet 2027 à Périgueux. Il a été condamné à douze ans de réclusion criminelle assortis d’une peine de sûreté des deux tiers et de sept ans de suivi socio-judiciaire. Il lui est interdit de comparaître à Périgueux, d’entrer en contact avec la victime, de travailler avec des mineurs ou de réaliser une œuvre fondée sur les faits.

A-t-elle été désarmée par les propos fantaisistes de l’accusé ? Dérouté par les attaques répétées de la défense sur la procédure ? La cour d’assises est allée au-delà des réquisitions du procureur général, Jacques-Édouard Andrault.

Des réquisitions plus sévères

Plus tôt dans la journée, le représentant des intérêts de l’entreprise avait requis dix ans d’emprisonnement, estimant que la peine de six ans de prison prononcée en novembre 2021 était « sans rapport ni avec la gravité des faits ni avec la personnalité de Lionel Agullo ».

Pour lui, la démonstration a été faite durant les trois jours du procès que la victime a subi, sous couvert de soins thérapeutiques, des pénétrations numériques par surprise. «La plaignante n’a jamais été informée par le thérapeute d’éventuelles pénétrations numériques au niveau sexuel», a expliqué Jacques-Édouard Andrault, avant de faire état de la «contrainte morale» exercée par le sexologue sur sa patiente, dont «la profonde détresse» puis une dépendance renforcée à l’égard de sa patiente. soins. “Lionel Agullo a utilisé sa pseudoscience pour manipuler une patiente dont il savait qu’elle avait été violée quatre ans auparavant”, a poursuivi le procureur.

L’avocat conteste

« La surprise ? En retournant douze fois chez son thérapeute ? Nous ne sommes pas surpris puisque cela est défini dans le Code pénal”, a ironisé M.e Ponsot. Rapide à attaquer la procédure, la robe noire a plus rarement évoqué le fond, sauf à demander dans quelle mesure son client n’était pas le bouc émissaire de la victime, qui n’a jamais obtenu justice pour son premier viol. “Le poids de la procédure ouverte pour viol contre une amie de lycée aurait pu peser sur la relation de la victime avec son thérapeute”, estime-t-il.

Lorsque le verdict fut annoncé, Me Ponsot a déclaré que le verdict était « motivé par la haine ». « Le tribunal a calculé la gravité des faits et la dangerosité de Lionel Agullo. Je pense qu’il a payé son vol et son changement de comportement depuis le début”, a déclaré l’avocate de la partie civile, Me Me.e Nadège Trion. “C’est une victoire car cela nous permet d’établir le fait que nous sommes dans la vérité, même s’il est dans sa propre vérité ce qui est désastreux pour les autres”, a ajouté le plaignant. L’accusé a dix jours pour faire appel. «J’attends un troisième procès», craignait déjà la victime après le verdict.

 
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