Alors que le congrès de l’Association des maires de France ouvre ses portes ce mardi 19 novembre à la porte de Versailles, une étude dévoile les résultats de la visibilité médiatique des maires et des 50 plus grandes villes de France. Voici leur classement.
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Dans le cadre d’un partenariat entre Ouest-France et la plateforme Tagaday, elle a été mesurée sur un an (du 1est novembre 2023 au 31 octobre 2024), la présence des 50 plus grandes communes de France et de leurs maires dans 5 400 programmes d’information diffusés par 410 chaînes de télévision et de radio, et dans 3 000 publications de presse écrite, imprimée et en ligne.
Qui sortira vainqueur ? Quel maire a été le plus cité dans les médias cette année ? C’est une sorte de cadeau de Noël pour les attachés de presse qui mettent tout en œuvre pour faire entendre le message des élus.
Même si, sans surprise, les maires des villages ou petites villes ne sont pas évoqués. Mieux vaut être à la tête d’une métropole, élu dans l’une des cinq plus grandes villes de France et avoir (ou avoir eu) des responsabilités politiques nationales.
- 1 : Edouard Philippe, maire du Havre (Horizons)
- 2 : Anne Hidalgo, maire de Paris (PS)
- 3 : Christian Estrosi, maire de Nice (Horizons)
- 4 : Benoit Payan, maire de Marseille (PS)
- 5 : Martine Aubry, maire de Lille (PS)
- 6 : Johanna Rolland, maire de Nantes (PS)
- 7: Grégory Doucet, mayor of Lyon (EELV – Les Écologists)
- 9 ex æquo : Louis Aliot, maire de Perpignan (RN)
- 9 ex æquo : Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen (PS)
- 10 : Eric Piolle, maire de Grenoble (EELV)
Si on parle du maire, c’est surtout pour parler de sa ville et des travaux qui y sont menés. Il faut voir dans ce classement le résultat d’une décennie de politiques très volontaristes menées avec les autres maires de la métropole et élus municipaux en matière de sécurité, de santé, d’attractivité économique, d’emploi et de transition écologique.
Christian Estrosi, maire (Horizons) de Nice.sur France 3 Côte d’Azur ce 18 novembre.
18 juillet 2024, Nice (Alpes-Maritimes) Le maire de Nice Christian Estrosi s’adresse à la presse à son arrivée sur les lieux d’un incendie qui s’est déclaré dans la nuit dans un immeuble d’habitation d’un quartier populaire.
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© VALÉRY HACHE / AFP
Christian Estrosi, maire de Nice (5ème ville de France) et président de la métropole Nice Côte d’Azur, arrive en 3ème position. Benoît Payan, maire de Marseille (2ème ville de France) arrive à la 4ème place.
On notera également la forte représentation des maires socialistes : cinq maires sur les 10 premiers de ce classement.
Cette étude a été réalisée à partir de 5 400 programmes d’information (diffusés par 410 chaînes et chaînes TV/radio) et d’une sélection de 3 000 publications de presse écrite (imprimée et sites Internet) entre le 1er novembre 2023 et le 1er novembre 2023.
La plateforme a comparé les résultats par rapport à la 1ère édition de ce baromètre couvrant l’année précédente aux mêmes dates, soit du 1er novembre 2022 au 1er novembre 2023 par la plateforme de veille des médias et le quotidien Ouest-France.
Un classement qui permet de juger de sa popularité auprès des médias alors que s’ouvre à la porte de Versailles à Paris le 106e congrès des maires et présidents d’intercommunalité.
A la lecture des résultats de cette étude, on peut se demander pourquoi David Lisnard, le maire LR de Cannes, ne figure pas dans le classement.
Réponse de l’organisation : « En fait, les deux classements sont basés sur les 50 villes les plus peuplées de France. David Lisnard, qui occupe effectivement des postes nationaux en tant que président de l’Association des maires de France, n’apparaît pas dans le classement car sa ville ne fait pas partie des 50 plus peuplées de France (Cannes est 70ème avec 73 255 habitants).
Si la visibilité de David Lisnard avait été mesurée, il serait très élevé et se classerait en 4e position, juste derrière Christian Estrosi et devant Benoît Payan, avec quelque 15 000 contenus médiatiques.
Service d’information Dakota Communication pour Tagaday.
Ce mardi 19 novembre, les maires sont réunis en mode combat, contre une potion budgétaire jugée trop amère à Paris, pour leur 106e congrès. La colère ne s’apaise pas malgré les tentatives de déminage du gouvernement, compte tenu de l’ampleur des restrictions budgétaires demandées aux collectivités en 2025 pour réduire le déficit public.
“Si on veut éviter les prochains “gilets jaunes” au foulard tricolore, il faudra (…) faire confiance aux maires”David Lisnard, président de l’AMF et maire LR de Cannes, a insisté début novembre, déplorant un dénigrement de l’action municipale et une désintégration des moyens.
Les élus locaux dénoncent régulièrement les transferts déguisés de compétences de l’Etat sans compensation financière ni ressources humaines associées, ou la suppression progressive des impôts locaux qui accentue leur dépendance à l’égard de l’Etat.
A seize mois des prochaines élections municipales, ce congrès est d’autant plus scruté que les démissions d’élus ont atteint un niveau inédit selon David Lisnard, 30% de plus que le mandat précédent selon le centre de recherche Cevipof. Quelque 2 400 maires ont démissionné depuis 2020. Encore un baromètre à prendre en compte.
(avec AFP)
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