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La n’est « pas isolée » dans son opposition à l’accord avec le Mercosur selon Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a affirmé lundi au G20 de Rio de Janeiro que la n’était pas “pas isolé” dans son opposition “tel quel” à l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur, considérant que plusieurs pays “rejoindre”.

« Ce texte […] parce qu’elle est entreprise depuis plusieurs décennies, repose sur des prérequis obsolètes », a déclaré le président français devant les journalistes. Il a avancé l’idée de « Repenser la relation avec cette sous-région, soit le Mercosur, soit peut-être le Brésil, car je comprends que l’Argentine ne veut peut-être pas le faire dans un cadre régional ».

Lire aussi : Accord entre l’UE et le Mercosur : ce qu’en pensent les agriculteurs d’autres pays européens

Il a expliqué qu’il « proposer » au président brésilien Lula pour lancer « de nouveaux travaux pour tenter de développer un cadre d’investissement commun, mais qui protège » Agriculture française et européenne. « À cet égard, nous voulons vraiment ne pas importer de produits agricoles qui ne respectent pas les règles que nous nous sommes imposées » en matière d’environnement et de santé, a-t-il soutenu.

Rassembler une minorité de blocage au sein de l’UE

Les agriculteurs français ont lancé une nouvelle mobilisation, notamment contre l’accord de libre-échange que la Commission européenne souhaite conclure avec le Mercosur, le bloc régional qui comprend notamment l’Argentine et le Brésil.

Pour être sûre de pouvoir s’y opposer en cas de signature, la France doit rassembler une minorité de blocage au sein de l’UE. Le ministre italien de l’Agriculture, Francesco Lollobrigida, s’est prononcé lundi contre le projet d’accord dans sa forme actuelle.

« Contrairement à ce que beaucoup pensent, la France n’est pas isolée et nombreux sont ceux qui nous rejoignent » s’est félicité Emmanuel Macron. « Depuis plusieurs mois, plusieurs années nous travaillons. Alors on rassemble, on rassemble », dit-il, assurant « travailler avec tous ceux qui ont les mêmes préoccupations », « des Polonais, des Autrichiens, des Italiens et bien d’autres en Europe ».

« J’ai toujours protégé nos agriculteurs. Ils savent que lorsque je fais des promesses, je les tiens. » il a insisté.

 
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