Près de la moitié de ces patrons étrangers déclarent avoir réduit ou reporté leurs investissements en France après la dissolution.
Publié le 18/11/2024 22h00
Mis à jour le 19/11/2024 06:41
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La moitié des investisseurs étrangers considèrent que l’attractivité de la France s’est dégradée depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. C’est ce qu’indique l’édition spéciale du baromètre d’attractivité d’EY. Selon cette étude, la situation politique aura un impact sur les investissements dans notre pays cette année.
Près de la moitié de ces patrons étrangers déclarent avoir réduit ou reporté leurs investissements en France après la dissolution, même si à ce stade, aucun d’entre eux n’a annulé de projet. Parmi les raisons invoquées : les incertitudes législatives et réglementaires, un ralentissement du programme de réformes, des inquiétudes sur la situation économique et budgétaire et une éventuelle augmentation du coût du travail.
Ceux qui pourraient en bénéficier sont les Britanniques. Pour 42% de ces dirigeants, en six mois, le Royaume-Uni est devenu plus attractif par rapport à la France. Mais ces investisseurs misent toujours sur la France : près de la moitié d’entre eux envisagent d’y implanter ou d’agrandir des usines d’ici trois ans.
Ils identifient cinq conditions pour maintenir leurs projets : préserver la compétitivité – notamment fiscale, réduire les dépenses publiques, réindustrialiser, soutenir la décarbonation et l’innovation, et renforcer l’accompagnement des PME dans la transformation numérique et la formation.
Méthodologie : Enquête réalisée en octobre dernier auprès de 200 « décideurs internationaux » impliqués dans 25 pays.
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