Un long chemin de combat pour la libération du pays, avec une résistance solide, venue du peuple, avec quelques figures emblématiques qui ont marqué l’histoire, comme Mohamed Zerktouni, Ahmed al-Hiba, Mouha Ou Hammou Zayani, Abdelkrim el-Khattabi et Assou Oubasslam, Houmman El Fetouaki, Chakib Arsalan, Mohamed Hassan El Ouazzani, Mohamed Lyazidi et tant d’autres personnalités.
Ils portaient le drapeau de la liberté, qui conduisit à l’indépendance du Maroc le 18 novembre 1956. Les mouvements nationaux qui œuvraient dans l’ombre jouèrent alors un rôle crucial dans le chemin vers l’indépendance, après 44 ans de colonisation qui fit beaucoup de choses. préjudice au Maroc et qui a porté un coup dur à son développement.
Cependant, ces années de lutte ont consolidé les liens entre la Monarchie et le peuple, qui a soutenu le Souverain Mohammed V et qui a servi de base mobile à la France pour quitter les territoires marocains.
Tout a commencé avec la déclaration de La Celle-Saint-Cloud du 6 décembre 1955. Le Gouvernement de la République française et Sa Majesté Mohammed V, Sultan du Maroc, après plusieurs négociations, ont fini par parvenir à un accord et se sont déclarés prêts à donner pleinement leur accord. effet de la déclaration de La Celle-Saint-Cloud du 6 décembre 1955.
«Ils constatent que suite à l’évolution faite par le Maroc sur la voie du progrès, le Traité de Fès du 30 mars 1912 ne correspond plus aux besoins de la vie moderne et ne peut plus régir les relations franco-marocaines. », lit-on dans le communiqué. Après cet accord, le Gouvernement de la République française confirme solennellement la reconnaissance de l’indépendance du Maroc.
Celui-ci souligne d’abord deux points importants : notamment une diplomatie et une armée, “ainsi que sa volonté de respecter et de faire respecter l’intégrité du territoire marocain, garantie par les traités internationaux”.
Dans ce sens, le Gouvernement de la République française et Sa Majesté Mohammed V, Sultan du Maroc, déclarent que les négociations qui viennent de s’ouvrir à Paris entre le Maroc et la France, États souverains et égaux, « visent à conclure de nouveaux accords qui définiront l’interdépendance des deux pays dans les domaines où leurs intérêts sont communs, qui organiseront ainsi leur coopération sur la base de la liberté et de l’égalité, notamment en matière de défense, de relations extérieures, d’économie et de culture, et qui garantiront les droits et libertés des Français établis au Maroc et Marocains établis en France, dans le respect de la souveraineté des deux Etats.
Suite à cette signature, le Maroc est un Etat indépendant qui s’appuie sur des acquis institutionnels solides, tels que : le pouvoir législatif qui est exercé souverainement par Sa Majesté le Sultan ; Sa Majesté Mohammed V, Sultan du Maroc, dispose d’une armée nationale ; La France prête son concours au Maroc pour la constitution de cette armée ; les pouvoirs de gestion, jusqu’alors réservés, seront transférés dont les modalités seront déterminées d’un commun accord ; le gouvernement marocain est représenté, avec voix délibérative, au comité de la zone franc, l’organe central de gouvernance de la politique monétaire de l’ensemble de la zone franc. En revanche, les garanties dont bénéficient les fonctionnaires et agents français en poste au Maroc sont maintenues ; le représentant de la République française au Maroc porte le titre de Haut-Commissaire de France.
Une fois l’indépendance acquise, le Maroc s’engage dans une série de réformes qui s’intensifieront avec l’arrivée sur le trône de feu Hassan II, qui consolidera les acquis de l’indépendance et œuvrera à asseoir la Monarchie comme unique garante de la singularité du Royaume. .
Quelques décennies plus tard, avec l’avènement du règne de Sa Majesté Mohammed VI, le Maroc prend son envol et s’inscrit dans une dynamique d’excellence qui fait du Royaume l’un des pays leaders en Afrique, dans le monde arabe et dans ses relations avec le grandes puissances mondiales.
Depuis 25 ans, le Maroc est devenu un État incontournable dans tous les domaines, servant de locomotive pour le continent et d’interlocuteur solide auprès des grandes instances internationales.
Abdelhak Najib, journaliste et écrivain
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