Par
Editorial Loudéac
Publié le
18 novembre 2024 à 8h43
Voir mon actualité
Suivez le courrier indépendant
Calices, retables, statues, vitraux…
La Direction Régionale des Affaires Culturelles (Drac) de Bretagne, en partenariat avec la Département des Côtes-d’Armorlancé un vaste opération de recensement participative avec les communes propriétaires de ces objets protégés au titre du Monuments historiques.
Dans les Côtes-d’Armor, plus de 5 200 objets meubles, datant du 12e au 20e siècles, sont à recenser, via le portail internet du Collectif Objets, par 16 décembre 2024.
Trois objets protégés à La Motte
A La Mottenear Loudéac (Côtes-d’Armor), Église Saint-Vincent-Ferrierreconstruit entre 1724 et 1751, abrite trois ouvrages inscrits aux Monuments Historiques.
LE trois trésors du patrimoine de la motterie n’a pas été perdu ni volé au cours des dernières décennies.
Et pour cause, ce sont le splendide maître-autel et les deux majestueux retables qui ornent l’intérieur du monument centenaire.
La saga du maître-autel
Pièce maîtresse du monument, le maître-autel vécu des tribulations. L’œuvre a été sculptée, dans la cité phocéenne,n 1777. Transportée par bateau, à bord de 19 caisses, la cargaison a été saisie à Guernesey… par les Anglais avant de se diriger vers… la Hollande.
Récupérée après de nombreuses transactions, l’œuvre ne fut installée dans le chœur de l’église qu’au printemps 1793, à la suite d’un long procès entre l’armateur et le clergé de Mottérieux.
Un joyau de sculpture
Couper dans le marbre de Carrare par M. Régnier, marbrier à Marseille, le maître-autel est orné de plusieurs figures d’anges.
« L’autel constitue le plus bel ornement de notre église et suscite l’admiration de tous les visiteurs. Il est également mentionné dans les guides touristiques de la région », écrivait à son sujet dans le bulletin paroissial d’octobre. 1952Père Lhôtelier. Pas étonnant que ce joyau soit inscrit aux Monuments Historiques depuis 2000.
Deux imposants retables du XVIIIe siècle
Dans les bras nord et sud des transepts, la grande dame en pierre abrite également deux retables majestueuxprobablement réalisé à la fin du 18e siècle. Les retables richement décorés sont ornés de nombreuses statues en bois polychrome.
Les visiteurs peuvent reconnaître Saint Vincent Ferrier (1350-1419), prédicateur espagnol qui a donné son nom à l’église.
Saint Rochdont le culte était autrefois populaire, montre un bubon de la peste sur sa cuisse. Saint-Yvessaint patron de la Bretagne, apparaît en tenue de prêtre.
Dans une autre œuvre, Sainte-Marguerite bat fièrement un dragon…
Inscriptions énigmatiques
Insolites voire exceptionnels, les deux retables, également protégés au titre des Monuments Historiques, portent deux inscriptionsC’est là que les traductions du nom « Dieu » apparaissent sous les formes « Jéhovah » et « Geova ».
UN énigme digne du « Da Vinci Code » qui suscite, depuis plusieurs années, visite de chercheurs.
Il ne fait pas l’objet d’un classement mais « l’ange musical », une sculpture du XVIIIe siècle, a attiré l’attention des recenseurs qui envisagent d’offrir sa protection.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.
Related News :