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GARD Les grandes métropoles urbaines s’engagent à réduire la pollution lumineuse

Les partenaires ont signé une charte visant à réduire la pollution lumineuse sur leur territoire d’ici 2030.

Le 13 novembre, à l’école d’astronomie d’Alès, les villes portes de la Réserve Internationale de Ciel Étoilé (RICE) du Parc National des Cévennes : Alès, Mende et Millau ont été rejointes par les communautés d’agglomération de Nîmes Métropole et Montpellier Métropole Méditerranée ainsi que la Parc Naturel Régional des Grands Causses pour s’engager dans le ciel étoilé. Les partenaires ont signé une charte visant à réduire la pollution lumineuse sur leur territoire d’ici 2030. C’est dans un lieu hautement symbolique, l’école d’astronomie d’Alès, portée par l’association Étoile Cévennes, que les huit partenaires du Parc National des Cévennes : Alès Agglomération, la ville de Mende, la ville de Millau, les communautés d’agglomération de Montpellier Méditerranée Métropole , Nîmes Métropole, le Syndicat Départemental de l’Energie et de l’Equipement de Lozère (SDDE 48), le Syndicat Mixte de l’Energie du Gard (SMEG 30) et le Syndicat Régional des Grands Causses Park a signé une charte en faveur de la lutte contre la pollution lumineuse et de la préservation du ciel étoilé. Christophe Rivenq, président d’Alès Agglo, a souligné que « cet engagement collectif concerne un territoire qui compte plus d’1 million d’habitants ». Les partenaires se sont ainsi engagés à : réduire de 50 % la pollution lumineuse d’ici 2030 (par rapport à 2020) ainsi que leurs consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’éclairage public de 60 %, réaliser une rénovation globale du système d’éclairage public. à 100% LED.

Depuis que le Parc National a obtenu le label RICE en 2018, de nombreux travaux de modernisation de l’éclairage ont été entrepris par les communes du territoire en partenariat étroit avec les syndicats de l’électricité de Lozère (SDEE48) et du Gard (SMEG30), et d’Alès Agglomération, afin de réduire pollution lumineuse.

« Aujourd’hui, près de 9 960 points lumineux ont été rénovés sur les 20 000 que compte le territoire RICE. » a rappelé Flore Thérond, vice-présidente du Parc national des Cévennes. Par ailleurs, 73 communes sur 113 pratiquent l’extinction nocturne, totale ou partielle.

Une approche similaire a été entreprise dans les villes portes. Ainsi, à Mende, 90 % de l’éclairage public a été rénové et 80 % dans la zone d’Alès Agglomération. A Millau, plus de 20 % des 4 800 points lumineux de la commune ont été rénovés et l’extinction est pratiquée dans 80 % des quartiers ainsi que sur le Viaduc.

The Montpellier Méditerranée Métropole, Nîmes Métropole and the Grands Causses Regional Natural Park communities in turn wanted to get involved alongside the National Park.

« Ce partenariat est une belle opportunité pour lutter contre le gaspillage énergétique à l’heure où nous sommes contraints de réduire notre consommation électrique. », summarized Patrick de Gonzaka, delegate for renewable energies at Nîmes Métropole.

Les impacts de la pollution lumineuse

De nombreuses espèces animales sont nocturnes : 30 % chez les invertébrés et 65 % chez les invertébrés. L’éclairage artificiel peut provoquer une modification des comportements, un bouleversement des rythmes biologiques, une modification des interactions entre individus ou encore une modification de l’équilibre des écosystèmes. Les plantes sont également sensibles à la lumière artificielle. Sa présence excessive peut modifier le rythme biologique d’une plante.

Les humains y sont également sensibles. L’alternance du jour et de la nuit ponctue la sécrétion de certaines hormones, comme la mélatonine, et régule les rythmes biologiques. Un changement des périodes de luminosité entraînera une perturbation des sécrétions. La mélatonine est l’hormone du sommeil, elle est indispensable à la régulation des rythmes biologiques des individus.

De plus, éclairer moins et mieux les espaces publics contribue à réduire les coûts énergétiques. Une bonne conversion d’un système d’éclairage public obsolète permet une réduction de la facture d’électricité de l’ordre de 50 à 80 %.

 
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