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Emile Ntamack analyse la forme des All Blacks avant les retrouvailles contre la

Les retrouvailles entre Français et Néo-Zélandais s’annoncent explosives ce samedi soir au Stade de (21h10). Plus d’un an après le dernier affrontement, qui a vu le XV de France triompher lors du match d’ouverture de la Coupe du 2023, les All Blacks ont bien changé. Avec notamment un nouveau sélectionneur, Scott Robertson, qui n’a toujours pas connu la défaite face aux nations de l’hémisphère nord.

A quelques heures des retrouvailles entre le XV de France et les All Blacks ce samedi soir au Stade de France (21h10), plus d’un an après le match d’ouverture de la Coupe du monde 2023, l’affiche contient quelques promesses, malgré les quelques absences des deux côtés. « Le match sera forcément très dur, très dur, très équilibré, mais on a nos chances », imagine Emile Ntamack, interrogé ce samedi matin sur RMC.

Le contexte autour des Bleus est connu. Après un été bien trop mouvementé, cette tournée automnale est pleine de défis. L’image doit être redorée après un été de polémiques et les supporters souhaitent retrouver le XV de France version 2O22 après un dernier Tournoi des VI Nations peu flamboyant.

« Aujourd’hui, nous avons un groupe de qualités, des joueurs compétitifs qui rivalisent à tous les niveaux, détaille l’ex-international, avant de rejeter le mérite sur l’entraîneur français, Fabien Galthié, qu’il a côtoyé avec le maillot bleu. « Je sais que c’est un travailleur acharné. Il a toujours été comme ça. Il ne faut pas oublier les quatre belles années qui ont fait rêver les Français.»

Invaincu face aux nations de l’hémisphère Nord… depuis la défaite face à la France

En face, ceux qui seront vêtus de blanc ce samedi soir au Stade de France, les All Blacks, ont vécu une belle année dernière. Depuis le match d’ouverture de la Coupe du Monde de 2023 (perdu 27-13 face au XV de France), les All Blacks se sont bien repris… atteignant la finale de cette prestigieuse compétition, s’inclinant d’un petit point seulement face à l’Afrique du Sud, après avoir joué en infériorité numérique. pendant plus de 50 minutes.

Quelle est la prochaine étape ? Un changement d’entraîneur. Scott Robertson remplace Ian Foster et débute son mandat par un sans-faute en amical au début de l’été, contre l’Angleterre à deux reprises et les Fidji. De quoi être bien préparé pour le Rugby Championship. Battus de justesse par l’Afrique du Sud, puis par la surprenante équipe d’Argentine, les All Blacks terminent deuxièmes de la compétition, derrière les Springboks, champions du monde 2019 et 2023.

Une petite pause plus tard, nous voilà déjà en novembre pour la tournée d’automne. Les coéquipiers de Beauden Barrett ont déjà trois matches en main (contre un seul pour nos Bleus, victoire 52-12 contre le Japon), pour trois victoires, dont deux prestigieuses contre l’Angleterre à Twickenham et l’Irlande à Aviva. Une belle série de victoires qui permet aux hommes de Scott Robertson d’arriver au Stade de France, invaincus face aux nations de l’hémisphère nord, depuis la défaite face au XV de France (sept victoires en sept matches).

« Une équipe légendaire »

Si les Néo-Zélandais restent sur une série de cinq victoires consécutives, l’écart avec la France s’est drastiquement réduit si l’on compare avec la décennie précédente. Avant le mandat de Fabien Galthié, la dernière victoire française face aux All Blacks remontait à… la Coupe du monde 2007 et le fameux quart de finale remporté 20-18. Mais depuis que l’ancien entraîneur de Toulon a pris sa place à Marcoussis, le bilan a complètement changé. En deux matches, les Bleus n’ont connu que le goût de la victoire.

Jamais deux sans trois ? Emile Ntamack, invité ce samedi matin de l’émission RMC Anaïs Matin, croit à ce scénario. « Maintenant, on a peut-être moins de complexes. Dans le passé, nous savions comment les battre, même si cela semblait être un exploit.

L’ancien joueur du grand Stade Toulousain des années 90, vainqueur quatre fois consécutives du Top 14 entre 1994 et 1997, voit aussi une équipe néo-zélandaise bien différente des générations précédentes. « Ils sont forcément moins effrayants. La domination des All Blacks a fait des ravages par le passé, mais elle reste toujours une équipe légendaire avec des joueurs d’une qualité exceptionnelle. Nous avons progressé, réduisant peu à peu l’écart de niveau qu’il existait”, rappelle l’ancien trois-quarts.

 
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